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Football: le PSG doit éviter le faux pas à Rennes

13 août 2011, 00:00

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Football: le PSG doit éviter le faux pas à Rennes

Battu d''''entrée par Lorient (1-0), le Paris SG version qatarie est déjà dos au mur, à l''image de son entraîneur Antoine Kombouaré, et peut s''attendre à de fortes turbulences en cas de faux pas à Rennes, ce samedi 13 août, lors de la 2e journée de Ligue 1.

Leonardo a affiché le jeudi 11 août, son soutien à l''entraîneur Kombouaré. "Le projet c''est avec Antoine Kombouaré. Il connaît l''équipe, le club, les joueurs", a déclaré le directeur sportif du PSG. Mais la suite de l''intervention du Brésilien sonne clairement comme un avertissement sans frais. "Après c''est le football, même moi je ne sais pas combien de temps je vais rester ici", a ajouté Leonardo.

Maintenu à son poste à l''arrivée des investisseurs qataris, Kombouaré connaît la règle du jeu et surtout les doutes des nouveaux dirigeants parisiens à son égard. Lui-même a ainsi indiqué qu''il s''attendait à être débarqué cet été.

Le revers contre Lorient au Parc des Princes, samedi, n''a fait que renforcer le scepticisme des Qataris sur sa capacité réelle à mener un effectif de stars vers la Ligue des champions.

Une défaite à Rennes fragiliserait donc encore un peu plus sa situation. D''autant que le projet du nouveau PSG et ses capacités financières illimitées séduisent apparemment des techniciens prestigieux. Selon L''Equipe, la piste Carlo Ancelotti, envisagée au départ, reste toujours dans un coin de la tête de Leonardo. Le CV et le pedigree du double vainqueur de la Ligue des champions (2003, 2007) correspondent beaucoup plus au nouveau standing parisien.

La tension est palpable puisque Kombouaré a refusé vendredi de répondre aux questions sur son avenir, ajoutant qu''il se bornerait dorénavant à ne parler en public que du jeu. "A chaque fois qu''il y aura une question (sur son futur, ndlr), je me lèverai et je m''en irai. Ce sont les dirigeants et Leonardo qui sont concernés par cette question", a-t-il lancé.

Les recrues sortiront-elles de leur réserve?

Après avoir dépensé 80 millions d''euros, le PSG attend désormais un retour sur investissement rapide. Certes, il est peu probable que l''équipe ait eu le temps de travailler sa cohésion et ses automatismes, l''effectif parisien ayant été amputé cette semaine de dix éléments, mobilisés par leurs sélections nationales.

Mais après le fiasco de la 1re journée, une réaction d''orgueil s''impose pour ne pas donner la fâcheuse impression d''une erreur de casting. Si Gameiro ne semble pas très loin de son état de forme optimal, Ménez et Matuidi, très décevants face aux Lorientais, doivent déjà administrer la preuve qu''ils peuvent être les leaders du nouveau Paris et qu''il n''y a pas eu tromperie sur la marchandise.

Une façon également de donner des ailes à des cadres comme Sakho et Hoarau, transis par la pression lors de l''ouverture du championnat. L''attaquant parisien, menacé à court terme par l''incorporation de Javier Pastore, joueur le plus cher de l''histoire de la L1, ne joue ni plus ni moins que son avenir parisien.

Une image en jeu

Le projet de ce PSG suscite pour l''instant la méfiance en France. Les propos de Christian Gourcuff après le succès des Merlus au Parc des Princes ("On empile des noms pour faire des favoris mais on oublie le collectif, qui est l''essence du jeu") ont parfaitement résumé le sentiment général.

Le recrutement tapageur à coups de millions a fait du PSG la nouvelle terreur de la L1 mais aussi une cible privilégiée, démultipliant la motivation des adversaires.

"Tout le monde parlera de nous la semaine prochaine si on bat Paris", a ainsi déclaré l''attaquant de Rennes Hugo Montano.

(Source: AFP )