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Football : L’Espagne bat la France (2-0) lors d’un match amical

4 mars 2010, 00:00

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A trois mois de la Coupe du monde, l''''équipe de France a été logiquement battue par l''Espagne au Stade de France (0-2).

Les champions d''Europe n''ont pas eu besoin de forcer leur talent face à des Bleus bien pâles et qui n''ont rassuré personne. Raymond Domenech a du pain sur la planche.

On avait envie de savoir. D''y croire un petit peu. Mais franchement, la réalité a été aussi cruelle qu''on pouvait le craindre. Ce mercredi 3 mars, l''Espagne s''est imposée à Saint-Denis face à une équipe de France qui est à des années-lumière de son adversaire du soir (0-2).

Plus que l''écart au tableau d''affichage, c''est la différence de maitrise entre les champions d''Europe 2008 et les finalistes du dernier Mondial qui a frappé les esprits. Durant quatre-vingt-dix minutes, l''Espagne n''a jamais forcé son talent et a donné l''impression d''évoluer à un ou deux joueurs de plus que les Tricolores.

Rarement un Bleu s''est trouvé libre de ses mouvements et c''est sur deux pertes de balle, l''une par Henry, l''autre par Gourcuff, que sont venus les deux buts ibères. A chaque fois, l''accélération a été imperceptible. Mais le geste juste. Et les dégâts maximaux.

Pour sa dernière au Stade de France en tant que sélectionneur, Raymond Domenech aurait sans doute aimé autre chose que des sifflets - habituels - et une nouvelle défaite. Mais voilà, rien n''a vraiment fonctionné, notamment en première période. Lassana Diarra a surnagé et Mickaël Ciani, dans des conditions compliquées, ne s''est finalement pas trop mal sorti de cette première. Pour le reste et afin de rester poli, RAS. Ou si peu. Les Tricolores n''ont jamais tenu la dragée haute aux hommes de Del Bosque qui, eux, n''ont pas forcé leur talent. La machine espagnole est huilée et ça se sent.

Malouda touche du bois

Dès les premières minutes, les Espagnols ont mis le pied sur le ballon et tourné autour du taurillon français. Un taurillon aux cornes élimées et qui s''est fait prendre dès la 21e minute. Un ballon perdu de Thierry Henry a été transformé en but moins de dix secondes plus tard par Villa. Ce dernier, a profité d''une feinte (volontaire ou non), de Silva pour partir dans le dos d''Escudé. Seul face à Lloris, le Valencian a terminé le travail du droit (0-1 à la 21e minute).

Pauvre Lloris qui a encaissé un second but juste avant la pause. Sur une nouvelle perte de balle, signée Gourcuff, Ramos, côté droit, a effacé le très naïf Escudé puis profité du "retour" du Sévillan, pour tromper Lloris. Sa tentative étant contrée par le pied du défenseur français (0-2 à la 45e minute). Le reste ? De la littérature.

Les Espagnols ont joué la seconde période sans trop se fatiguer, parfois même un peu trop facile. Et les Bleus ont fini par relever la tête. Et ce sont surtout les Cissé, Govou et Malouda, entrés en lieu et place de la triplette Henry, Anelka, Ribéry, qui ont rédonné un tout petit peu de fierté à ces Bleus. Notamment sur une action Cissé-Malouda. Sur un centre du premier, le second a trouvé le poteau de la tête à la 80e minute. A part ça, pas grand chose. Enfin, si. Beaucoup de travail pour Raymond Domenech d''ici la Coupe du monde et quelques nuits à gamberger avant la divulgation de la liste des 23 sélectionnés.