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Fonction publique : Rashid Imrith craint un retard dans la publication du rapport du PRB

5 janvier 2012, 00:00

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Fonction publique : Rashid Imrith craint un retard dans la publication du rapport du PRB

Le président de la Federation of Public Sector and Other Unions (FPSOU), Rashid Imrith, dit craindre un retard dans la publication du rapport du Pay Research Bureau (PRB), annoncé pour le mois d’octobre 2012. Le syndicaliste déplore n’avoir rien vu de concret jusqu’ici.

A moins de dix mois de la publication du rapport du PRB, chacun y va de ses propositions pour améliorer le sort des employés du secteur public. Toutefois, pour le président de la FPSOU, Rashid Imrith, les discussions semblent tourner au ralenti à l’approche de la publication de ce rapport prévu pour le mois d’octobre.

Dans une déclaration à lexpress.mu, Rashid Imrith s’interroge quant au moment où le PRB se penchera sur son rapport. « Jusqu’ici, tous les sujets qui demandent réflexion n’ont toujours pas été abordés », affirme-t-il.

Outre une révision salariale, la question qui demande une attention particulière, selon le syndicaliste, concerne les conditions de service des fonctionnaires. « Par exemple, en ce qu’il s’agit des véhicules, tous les fonctionnaires, en se basant sur leur temps de service, devraient avoir droit à un véhicule comme tout autre employé de la fonction publique », ajoute Rashid Imrith.

Commentant les consultations avec les autres mouvements syndicaux, le président de la FPSOU ne cache pas son mécontentement. « Je ne suis pas satisfait par la façon dont certaines consultations ont lieu. Il ne suffit pas de s’asseoir autour d’une tasse de thé, dans un bureau et de parler. L’on ne peut pas procéder ainsi », lâche le syndicaliste.

« Le rapport va-t-il vraiment être prêt à temps ? » C’est ce que demande le syndicaliste, en prenant en compte, dit-il, des appréhensions des fonctionnaires eux-mêmes. « Je pense que le rapport du PRB devrait également mettre l’accent sur la bonne gouvernance et la transparence, en pensant aux secousses qu’a connu la Fonction publique suite à l’affaire MedPoint », conclut le président de la FPSOU.