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Financements : l’Europe met 2 milliards pour La Réunion

21 avril 2011, 00:00

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Financements : l’Europe met 2 milliards pour La Réunion

L’Europe est un des grands financeurs de La Réunion. Pour la période 2007-2013, «  notre île a bénéficié d’une enveloppe de 1,9 milliard d’euros », écrit Le Journal de l’île de la Réunion (JIR) .

Selon le quotidien réunionnais, 45 % de ces fonds sont aujourd’hui engagés dans des routes ( photo : la route des Tamarins) des lycées, la formation, la pêche. Les investissements communautaires pour les neuf régions ultrapériphériques européennes (Rup) atteignent sur cette période 7,9 milliards d’euros via cinq programmes opérationnels.

 La Réunion est la mieux dotée en raison de sa population, mais aussi des indicateurs socio-économiques. Elle est la Rup (et même la région européenne) où le chômage est le plus élevé. La Réunion pèse à elle seule 14% des fonds alloués à la politique régionale communautaire en France. Tout cela en vertu d’une solidarité transeuropéenne avec les Rup qui reconnaît les obstacles “au plein développement qui sont l’éloignement, l’insularité, le relief, le climat et la dépendance économique”.

Il  y a également les aides Posei qui atteignent pour les quatre Dom (départements d’outre-mer) français 318 millions d’euros en 2011 et dont 40% vont à La Réunion. Ces aides sont extrêmement cadrées, poursuit le JIR. Elles doivent être notamment contrebalancées par des investissements des collectivités locales. L’enveloppe doit également être consommée rapidement sous peine de perdre les dotations. Ils sont assortis d’une obligation de résultat et les contrôles sont fréquents.

Autant de contraintes qui ne s’appliquent pas au Fonds européen au développement (FED) dont bénéficie notamment Maurice, souligne notre confrère réunionnais qui rappelle que le FED  investit, de 2008 à 2013, 63,40 millions d’euros à Maurice. «Ce n’est pas la seule aide apportée aux Mauriciens. L’Europe met également sur la table 127 millions d’euros (de 2007 à 2010) au titre des mesures d’accompagnement en faveur des pays signataires du protocole sur le sucre… Certes, les sommes amenées sont loin d’être comparables à celles dont bénéficie La Réunion, mais l’île-sœur ne compte pas que sur l’Union européenne », poursuit le quotidien réunionnais, avant de  préciser : “Maurice est une île multidépendante avec en gros entre dix et quinze pays financeurs. Les capitaux étrangers sont bien présents pour assurer le développement de l’île.

Les Chinois, par exemple, ont payé rubis sur l’ongle la totalité de l’extension de l’aéroport de Plaisance…”
Comme quoi, une petite perfusion extérieure à parfois du bon, conclut le Journal de l’île de la Réunion.