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Fabrication de l’éthanol à partir de la mélasse : les petits planteurs réclament le feu vert du projet

14 juin 2011, 00:00

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Fabrication de l’éthanol à partir de la mélasse : les petits planteurs réclament le feu vert du projet

L’Association des Planteurs du Sud (APS) fait un appel au gouvernement en vue d’approuver le projet visant à fabriquer de l’éthanol à partir de la mélasse. Gassen Moodely, le président de cette association, veut aussi sensibiliser le public sur les incendies dans les champs de cannes. (Photo : L’usine Alcodis, fabricant d’Ethanol)

Les petits planteurs attirent l’attention du gouvernement sur le dossier du projet de la fabrication de l’éthanol à partir de la mélasse. Selon l’Association des Planteurs du Sud (APS), présidée par Gassen Moodely, « il est temps pour les autorités concernées de revoir le projet, dans l’intérêt du pays ».

L’APS a animé une conférence de presse ce lundi 13 juin, au Centre social Marie-Reine-de-la-Paix, à Port-Louis, lors de laquelle son président a mentionné les raisons pour lesquelles l’Etat doit reprendre en considération ce projet. « Depuis l’an dernier, nous avons eu des réunions avec les représentants d’Omnicane et nous sommes finalement tombés sur un consensus en mars dernier », a expliqué Gassen Moodely. Par la suite, poursuit-il, le dossier a été envoyé au ministère de l’Agro-industrie.

« Nous voulons que le Premier ministre ait le temps de voir ce dossier et de l’approuver au plus vite, dans l’intérêt du pays. D’autant plus que ce sont les petits planteurs qui en sortent perdants », a-t-il déclaré.

Les petits planteurs veulent, en effet, que le projet de fabriquer de l’éthanol à partir de la mélasse se concrétise. Ils espèrent ainsi recevoir environ Rs 5 000 par tonne de mélasse. De surcroît, selon Gassen Moodely, faire avancer ce dossier contribuera à l’avancement du pays sur le plan économique.

Autre sujet évoqué lors de cette conférence de presse : les incendies dans les champs de cannes. En effet, l’APS souhaite sensibiliser les petits et moyens planteurs sur les effets de ces incendies. « Plus de 2 000 arpents de champs de cannes partent en fumée chaque année. J’invite les planteurs à prendre conscience de cette pratique qui devient de plus en plus courante et surtout néfaste pour nous », a souligné Gassen Moodely.