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Elisabeth Pigeot s’en est allée…

2 novembre 2009, 00:00

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Elisabeth Pigeot s’en est allée…

Elisabeth Pigeot, l’adolescente de 16 ans fauchée par une 4x4 dans la nuit du 29 au 30 octobre à Grand-Baie, s’est éteinte ce lundi 2 novembre. Un «ange s’en est allé…»

«Horrible», «injuste», «dramatique». Elisabeth Pigeot, élève au Lycée des Mascareignes, a perdu son combat contre la mort. Elle avait été renversée par un chauffard ivre à sa sortie d’une boîte de nuit à Grand-Baie le 30 octobre. L’automobiliste, après l’accident, avait pris la fuite pour se rendre au poste de police de Quatre-Bornes. Elisabeth a passé ses derniers jours aux soins intensifs de l’hôpital du Nord, souffrant de multiples fractures.

Ses amis du Lycée des Mascareignes et ses proches ont décidé de lui rendre un dernier hommage à travers le groupe Pour toi Pu puce Pigeot sur Facebook. Ils s’habilleront tous en blanc pendant toute cette semaine pour être à l’image d’Elisabeth Pigeot, «comme un ange.»

Certains connaissaient peu Elisabeth Pigeot, mais ne peuvent refréner leur émotion. «C''''est avec les larmes coulant sur mon visage que j''écris ce message. Je ne connaissais pas Elisabeth mais nous avions des amis communs. Je me suis effondrée à l''annonce de cette nouvelle. Toutes mes sincères condoléances à la famille et les amis», confie une internaute sur le groupe de soutien sur facebook. Comme elle, ils sont des centaines à poster des messages de sympathie. Il n’y a pas de mots assez forts pour exprimer la détresse de tous ses amis, proches et même des inconnus.

Plusieurs amis crient à l’injustice, ressentent de la rage et expriment leur colère. D’autres ne veulent toujours pas croire que la jeune Elisabeth Pigeot ne soit plus de ce monde. Et c’est avec un nœud dans la gorge qu’ils lui envoient leurs dernières pensées sur le forum spécialement créé pour elle. Des messages, qu’ils espèrent, lui parviendront là où elle repose maintenant. Ils se souviennent de sa guitare posée sur ses genoux et des mélodies qui en sortaient, des soirées entre copains ponctuées de fous rires. Sa musique était «réconfortante», son sourire était «celui d’un ange» qui réchauffait le cœur de tous ceux qui la connaissaient.