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Education : Les syndicats divisés sur les innovations proposées par le ministre Bunwaree

30 décembre 2010, 00:00

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Education : Les syndicats divisés sur les innovations proposées par le ministre Bunwaree

Les syndicalistes Vinod Seegum  et Yahya Paraouty ont des opinions différentes sur les réformes annoncées par le ministre de l’Education Vasant Bunwaree.

Vinod Seegum, président de la Government Teachers’ Union (GTU) soutient que les innovations annoncées par le ministre Bunwaree devrait être soumis par toute la population. Et de son côté, Yahya Paraouty accueille favorablement l’idée d’introduire l’éducation sexuelle dans les écoles, à condition que toutes les implications soient prises en considération.

Le président de la Government Teachers’ Union (GTU), Vinod Seegum est d’avis que les amendements de l’Education Act, annoncé par le ministre de tutelle Vasant Bunwaree, devraient obtenir d’abord  l’approbation de la population avant d’être validés.

De plus, le syndicaliste affirme que la simplification des papiers d’examen n’est pas chose facile et qu’une consultation en profondeur est requise entre les différents partenaires impliqués dans le secteur de l’éducation.

Vinod Seegum soutient cependant une initiative du ministre Bunwaree. Il s’agit de l’introduction de l’éducation sexuelle au niveau du primaire. Le syndicaliste affirme que l’enseignement de l’éducation sexuelle est une bonne chose pour les écoliers.

«Nous avons toujours été en faveur de l’éducation sexuelle dans les écoles primaires. Cependant, les professeurs ne sont pas forcément les mieux placés pour assurer cette éducation aux  écoliers.  Il faut que cette formation soit assurée par des personnes qualifiées, tels les travailleurs sociaux qui sont spécialistes dans le domaine», explique Vinod Seegum.

Yahya Paraouty, président de l’Union of Private Secondary Education Employees souligne, quant à lui, que l’éducation sexuelle doit être introduite au niveau du secondaire, à condition que ce ne soit pas une matière à examen.

«Les élèves de la forme III sont déjà examiunés dans beaucoup de matières. Nous sommes en faveur de l’éducation sexuelle si cela n’implique pas des examens à la fin de l’année», soutient Yahya Paraouty.