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Ecole de médecine Louis Pasteur : le Pr. Baligadoo affirme n’avoir rien à se reprocher

4 mars 2013, 00:00

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Ecole de médecine Louis Pasteur : le Pr. Baligadoo affirme n’avoir rien à se reprocher

Le directeur de l’Ecole de médecine Louis Pasteur estime qu’une enquête est nécessaire afin de faire la lumière sur la rupture de l’accord entre son institution et l’Université de Lille. Une trentaine d’étudiants en médecine sont dans l’angoisse.
 
Le Pr. Soorianarain Baligadoo estime que l’enquête que compte initier le gouvernement sur l’Ecole de médecine Louis Pasteur est une bonne initiative. Le directeur du centre de formation dit qu’il souhaite, lui-même, avoir des éléments de réponses.
 
«L’Université de Lille n’a pas respecté l’accord signé avec l’Ecole de médecine Louis Pasteur. Dans une correspondance, nous avons appris la rupture du contrat et le préavis de 18 mois n’a pas été respecté. C’est pour cela que nous avons référé l’affaire au tribunal administratif de France», explique le Pr. Baligadoo.
 
En effet, pour justifier sa décision de cesser le partenariat avec l’Ecole de médecine Louis Pasteur, l’Université de Lille fait état de plusieurs incertitudes ayant trait à la reconnaissance des diplômes auprès du Medical Council et de l’accès pour les étudiants à un internat dans les hôpitaux publics, entre autres.

Selon une source proche du dossier, la correspondance envoyée par l’Université de Lille à l’Ecole de médecine Louis Pasteur, le 18 septembre dernier, stipule qu’il semblerait que le ministère de la Santé ait refusé de permettre aux étudiants de l’Ecole de médecine d’accéder à des stages dans les hôpitaux publics «car l’Ecole de médecine ne dispose que d’une formation préparatoire».
 
De son côté, le directeur de l’institution affirme que le ministère de la Santé a bel et bien un protocole d’accord avec l’Ecole Louis Pasteur. «Il suffit d’avoir une attestation et de s’inscrire. Je ne comprends pas d’où viennent ces faussesi nformations», affirme le Pr. Baligadoo.
 
En attendant les conclusions d’une éventuelle enquête annoncée par les autorités mauriciennes, la trentaine d’étudiants concernés par ces changements prendront part à leurs examens, cette année.
 
Toutefois, pour deux autres, ayant effectué une thèse avant la rupture de l’accord, la direction de l’Ecole est toujours en négociation dans le but de trouver un autre établissement universitaire français où les travaux seront reconnus.