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Echafaudage : Le ministère du travail ordonne l’arrêt des travaux du chantier d’Ireko

21 octobre 2011, 00:00

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Echafaudage : Le ministère du travail ordonne l’arrêt des travaux du chantier d’Ireko

Le chantier de la compagnie Ireko construction à Ebène est sous le coup d’un Prohibition order du ministère du Travail et des Relations industrielles. La compagnie est accusée de négligence pour n’avoir pas respecté les normes de sécurité.

La firme Ireko, une filiale de British American Investment (BAI), ne pourra pas poursuivre ses travaux sur le site de la Bramer House à Ebène. Le ministère a émis, en effet, un « Prohibition Order » à l’encontre de cette compagnie hier, jeudi 20 octobre. Une interdiction résultant de l’enquête initiée par Shakeel Mohamed dans les heures qui ont suivi l’effondrement d’un échafaudage sur ce chantier.

La décision a été prise au lendemain de l’effondrement d’un échafaudage sur ce site à Ebène. L’accident a fait 19 blessés dont deux se trouvent toujours dans un état critique à l’hôpital Apollo Bramwell.

Le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, a expliqué sur les ondes de Radio One que la décision a été prise après plusieurs réunions avec les officiers de son ministère, dont des ingénieurs et des Health and Safety Officers.

Il en ressort que les normes de sécurité n’ont pas été respectées par Ireko Construction dans le montage des échafaudages du chantier. Ce qui représente, selon le ministère du Travail et des Relations industrielles une menace pour les ouvriers y travaillant. Ainsi la compagnie devra s’assurer que les manquements à la sécurité soient éliminés avant de demander une révision de l’ordre émis par le ministère.

C’est à la mi-journée, le mercredi 19 octobre, qu’un échafaudage s’est écroulé sur le chantier d’Ireko à Ebène, entraînant dans sa chute les ouvriers qui y travaillaient. Ces derniers se sont retrouvés ensevelis sous un amas de ferraille. Dégagés par les soldats de la Special Mobile Force, les blessés ont été rapidement évacués vers l’hôpital Apollo Bramwell. A ce jour, deux d’entre eux se trouvent toujours à l’unité des soins intensifs de la clinique.