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Drogue : La police analyse les communications d’un passeur sud-africain décédé

18 avril 2011, 00:00

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Drogue : La police analyse les communications d’un passeur sud-africain décédé

La brigade anti-drogue procède à l’examen minutieux du contenu du téléphone portable de l’ex-militaire sud-africain tué par une des quatorze capsules d’héroïne dans son appareil digestif. L’appareil pourrait mener à ses contacts mauriciens.

Un relevé de ses communications téléphoniques devront permettre à police de remonter jusqu’à ses contacts locaux. Venu à Maurice avec son épouse de 29 ans et son enfant de six mois le 6 avril avec Rs 18 millions d’héroïne dans son appareil digestif, l’ex-militaire sud-africain Eugene Ernest Flanigan, 50 ans, est mort d’une overdose quatre jours plus tard.
Son corps sans vie a été découvert par son épouse le dimanche 10 avril dans la villa qu’ils occupaient à Flic-en-Flac.

L’autopsie conduite par le chef du service médicolégal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a révélé que l’une des quatorze capsules de drogue dans son estomac s’est rompue, ce qui a causé sa mort.

La brigade anti-drogue a aussitôt ouvert une enquête et procédé à l’arrestation de la jeune épouse. Elle dit ignorer dans quel trafic s’était engagé son mari mais les enquêteurs veulent en avoir le cœur net. L’ex-militaire étant à sa deuxième visite dans l’île depuis décembre, aucun détail n’est laissé au hasard.

Il ressort selon la page Facebook d’Eugene Ernest Flanigan qu’il a transité par plusieurs pays d’Afrique de l’Est avant d’arriver à Maurice. Certains détails intéressent les enquêteurs, dont le smartphone qu’il a utilisé pour poster des photos.

Son appareil a été saisi et toutes ses communications passées à la loupe. Si en décembre, ou plus récemment, il a passé un appel à ses contacts locaux, la police sera en mesure de démanteler le réseau local qui a passé cette commande de drogue.

A ce stade, aucun détail ne transpire sur l’affaire, de telle sorte que ce n’est qu’en milieu de semaine que les proches du passeur ont été informés de son décès. Son frère s’est confié à la presse sud-africaine, faisant part de sa colère et des ses interrogations sur cette disparition et la mise en détention de sa belle-sœur et de son neveu.