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Des plants de piment coûtent la vie au beau-frère du boxeur Bruno Julie

17 novembre 2010, 00:00

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Des plants de piment coûtent la vie au beau-frère du boxeur Bruno Julie

Obrayen Larose, le frère de l’épouse du médaillé olympique, a été tué par le compagnon de sa mère parce qu’il avait arraché ses plants de piment. Le boxeur, lui, évoque la négligence médicale.

Il est mort pour des plants de piments. Obrayen Larose, un danseur de 22 ans, a connu une fin atroce dans l’après-midi du mardi 16 novembre. Frère de l’épouse du médaillé olympique, Bruno Julie, il a été poignardé par le compagnon de sa mère, Jean-Claude Kell, 51 ans, parce qu’il lui avait volé ses plants de piment.

Les deux se sont disputés dans l’après-midi, le quinquagénaire n’appréciant pas que son beau-fils déracine ses plants pour ensuite les revendre pour quelques roupies. Lui, prenait du temps pour les voir pousser et le jeune homme les arrachait quand il était sous influence de l’alcool. 

Ce mardi, Jean-Claude Kell n’a pu garder son calme. Il s’est emparé d’un couteau de cuisine et a planté la lame dans le dos d’Obrayen Larose sans penser aux conséquences. Se vidant de son sang, le danseur a immédiatement été transporté à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos, dans l’espoir d’être sauvé.  

Toute la famille du jeune homme était regroupée dans l’enceinte de l’hôpital quand on leur a annoncé que Obrayen Larose n’a pas survécu à ses blessures. D’après l’autopsie conduite en début de soirée d’hier, le danseur a été terrassé par une rupture de l’aorte et d’une perforation d’un poumon causées par un seul coup de couteau.

Pour le boxeur Bruno Julie, le décès de son beau-frère est avant tout une négligence médicale. Le sportif explique que la victime se « sentait bien » lorsqu’il a été examiné par les médecins à son admission. Cela, jusqu’à ce qu’il aille aux toilettes.

« Comment se fait-il qu’un patient, ayant reçu un coup de couteau puisse être seul, même pour aller aux toilettes ? », s’interroge Bruno Julie. « Lorsque nous avons ouvert la porte des toilettes, il était trop tard », poursuit-il.

Obrayen Larose, qui est également un jeune sportif, est décrit comme étant une personne qui aime rendre service et qui très joviale. « C’était quelqu’un de très serviable, qui aimait exercer son passe-temps principal, la musique », souligne Vivian, un proche de la victime, encore sous le choc de ce drame.

Au domicile du défunt, l’émotion était à son comble dans la nuit du mardi. Entre tristesse et incompréhension, les proches tentent, tant bien que mal, de faire la lumière sur ce drame. Jean-Claude Kell, lui avait déjà été arrêté par la police de Stanley. Appréhendé pour coups et blessures, il devra être inculpé en cour de Rose-Hill ce mercredi matin pour meurtre.