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Des jouets bannis mis en vente libre

21 décembre 2013, 21:22

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Des jouets bannis mis en vente libre

Ils seraient interdits à Maurice. Or, ces jouets sont en vente libre dans les rues. Malgré les contrôles de sécurité des autorités, des jouets qualifiés comme étant «dangereux», notamment des fusils en plastique qui lancent des projectiles, sont importés et vendus.

 

108 000 petits fusils à projectiles, interdits à la vente selon le ministère du Commerce, ont été saisis. Mais de plus gros fusils pouvant lancer des projectiles plus loin sont en vente libre. A Port-Louis, un marchand de jouets exposait un fusil à gros canon capable de projeter des boulettes en plastique.

 

Interrogé, le marchand dit ne pas être au courant des règlements interdisant ce produit à la vente. Il ajoute qu’il n’est qu’un revendeur et n’est pas en possession du certificat d’authenticité ou de sécurité pour le fusil.

 

Une question dès lors : comment ce jouet s’est-il retrouvé dans la rue ? Car les Toys Safety Regulations de 1994, qui font partie de la Consumer Protection Act, dressent une liste des jouets qui ne sont pas acceptés sur le territoire mauricien. Les règlements soulignent que des toy pistols ou guns with projectiles sont interdits de vente etd’importation. Et des vérificationssont effectuées à ladouane afin de s’en assurer.

 

La dangerosité des jouets est établie en se basant sur l’aspect mécanique et chimique, l’inflammabilité, la composition des pièces électriques et la radioactivité. En plus du contrôle à la douane, les officiers de la Consumer Protection Unit (CPU) se rendent régulièrement sur le terrain pour inspecter les jouets, en demandant leur certificat de sécurité par exemple. Une source de la CPU explique que si un jouet paraît suspect, un échantillon est envoyé au Mauritius Standards Bureau pour des tests.

 

Toutefois, la raison principale pour laquelle beaucoup de ces jouets se retrouvent en vente libre dans la rue, est que des gens les transportent dans leurs valises lorsqu’ils voyagent. Et le contrôle sur le terrain serait difficile, car le département des Consumer Affairs du ministère du Commerce ne compte que 27 officiers pour l’ensemble de l’île. On fait comprendre que la CPU dépend beaucoup des contrôles à la douane.