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Des enseignants retraités sollicités pour encadrer les élèves du primaire en difficulté

7 janvier 2012, 00:00

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Des enseignants retraités sollicités pour encadrer les élèves du primaire en difficulté

Le ministère de l’Education souhaite recruter des retraités de l’enseignement pour assurer la remise à niveau des enfants qui ont des difficultés à l’apprentissage. Un appel à candidature a déjà été lancé.

Les autorités font appel aux retraités de l’enseignement. En effet, le ministère de l’Education envisage durant l’année scolaire 2012, d’encadrer les enfants qui présentent des difficultés académiques.

Cette offre s’étend à tous les retraités du domaine de l’enseignement qui n’auront pas atteint l’âge de 65 ans au 20 janvier prochain, date butoir pour les inscriptions. Ils seront appelés à travailler dans les écoles primaires de l’Etat.

Ces enseignants auront la responsabilité de suivre le progrès des élèves qui présentent des difficultés à suivre les classes. Cet exercice devra se faire auprès des enfants individuellement. Un cadre du ministère de l’Education affirme que les enseignants supplémentaires recrutés seront payés Rs 4 200 par mois. Cette allocation viendra s’ajouter à leur pension de vieillesse.

La fonctionnaire reconnaît que la somme payée aux retraités n’est pas suffisante. «S’il fallait payer des enseignants, cela aurait coûté bien plus. Mais là ce n’est que quelques heures par semaine et nous sollicitons l’aide des retraités qui ont justement de l’expérience dans l’enseignement », nous explique-t-il.

Le ministère de l’Education précise, toutefois, que l’emploi des enseignants à la retraite se fera uniquement sur une base temporaire. D’ailleurs l’engagement entre l’enseignant et l’Etat se prend fin en octobre 2012. «Le contrat peut être interrompu, à n’importe quel moment en cas d’incompétence ou de mauvaise conduite », affirme-t-on au ministère.

De son côté Vinod Seegum, président de la Government Teachers’ Union juge « farfelue » l’initiative du ministère. Selon le syndicaliste, cette mesure ne tient pas la route puisque « les élèves en difficulté ont besoin » d’être encadrés par des professionnels.

« On leur propose des salaires dérisoires. De plus, dans le cas des maîtres d’école, il faut savoir qu’ils se sont détachés de l’enseignement depuis bien des années. Ce n’est pas évident de reprendre cette fonction alors qu’il existe des enseignants qui ont une formation spécialisée pour s’occuper des enfants en difficulté », explique Vinod Seegum.