Des enseignants du primaire en langues orientales estiment être victimes de discrimination. Ils ont dénoncé les procédures de promotion dans leurs établissements scolaires respectifs dans une plainte logée à l’Equal Opportunities Commission (EOC).(Photo: Haniff Peerun,  président de la GUTU).

Ils déplorent que leur temps de services ne soit pas reconnu par leurs supérieurs. Des enseignants de langues orientales ont logé une plainte devant l’Equal Opportunities Commission dénonçant les méthodes adoptées pour l’exercice de promotion dans leurs établissements. Ils se disent victimes de discrimination vis-à-vis de leurs plus jeunes collègues.

Cette plainte a été logée par les représentants de la Government Urdu Teachers'''' Union (GUTU), affiliée au Mauritius Labour Congress (MLC). « C’est un sentiment de frustration qui anime ces enseignants qui sont employés depuis très longtemps. Et nous nous apercevons que ce sont les jeunes General Teachers qui obtiennent des promotions au détriment des enseignants de langues orientales », déclare Haniff Peerun, porte-parole de ces deux organisations syndicales.

Il explique que certains General Teachers employés après 1981 ont été promus au rang de Deputy Head Teacher. « Des enseignants de langues orientales, employés entre 1974 et 1977, attendent toujours leur promotion. C’est une forme d’injustice et de discrimination que nous ne pouvons tolérer », ajoute-t-il.

Le MLC révèle également que le cas a été rapporté au ministère de l’Education. « Nous espérons pouvoir obtenir une réponse du ministre Vasant Bunwaree car ces enseignants se sentent humiliés », ajoute-t-il.