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Des autobus de la CNT circulent sans compteur de vitesse

12 juin 2013, 13:25

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Des autobus de la CNT circulent sans compteur de vitesse

Certains autobus de la CNT dépendent uniquement des limiteurs de vitesse installés sur les véhicules pour éviter de rouler trop vite. La révélation est de taille et elle a été faite par le ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, au Parlement.

 

Faute de speedomètre, certains autobus de la Corporation nationale de transport (CNT) dépendent des limiteurs de vitesse pour éviter de rouler trop vite. C’est ce qu’a indiqué le ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, au parlement, le mardi 11 juin. Il répondait à une question du député du MSM, Mahen Jhugroo.

 

54 autobus de la flotte de la CNT ont des indicateurs de vitesse électroniques qui sont «hors de service», a dévoilé Anil Bachoo. «Ils sont tous équipés de limiteurs de vitesse à 60 Km/h», a-t-il ajouté pour expliquer comment faisaient les conducteurs de ces bus pour ne pas rouler trop vite. La logique étant que 96 à 97 % des routes affiche une limite de 60 Km/h.

 

Cette situation serait due au fait qu’il est très difficile de trouver les pièces de rechange qu’il faut pour remplacer ces indicateurs de vitesse. «Nous avons fait tous les efforts possible pour en trouver», s’est excusé le ministre, arguant que même le représentant local de Tata n’avait pas répondu aux appels d’offres lancés.

 

Le ministre a également souligné que la CNT n’était pas la seule à avoir des difficultés à ce niveau, citant des contacts avec le Triolet Bus Service et United Bus Service, qui seraient dans la même situation concernant les indicateurs de vitesse.

 

Bachoo a provoqué l’ire de l’opposition à une question supplémentaire du leader du MSM, Pravind Jugnauth. Ce dernier voulait savoir comment les chauffeurs devaient faire pour juger de la vitesse à laquelle ils roulent sur des routes où la limite est de moins de 60 Km/h. «La limite est à moins de 60 km/h sur les routes où il y a des travaux», a précisé le ministre, en ajoutant qu’il s’attendait à ce que les conducteurs de la CNT se montrent naturellement prudents dans de telles situations.

 

À une deuxième question portant sur la CNT, plus précisément sur l’accident fatal de Sorèze, posée par Steven Obeegadoo, Anil Bachoo a renvoyé la balle au Bureau du Premier ministre. Il a déclaré ne pas connaître le contenu du rapport des experts indiens qui ont examiné le bus accidenté. «J’espère que les autorités concernées s’en occupent», a-t-il dit.