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Dengue: leur calvaire durant près de deux semaines de convalescence

2 avril 2014, 22:09

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Dengue: leur calvaire durant près de deux semaines de convalescence

Elles vont beaucoup mieux après plus de deux semaines de convalescence, même si certaines ressentent encore les effets de la terrible fièvre qui les a terrassées. Les premières victimes de la dengue, toutes des habitantes de Triolet, voient enfin la lumière au bout du tunnel. Après un passage à l’hôpital, beaucoup d’entre elles ont regagné leurs domiciles, où elles ont été soumises à un repos forcé.

 

La vie a ainsi repris son cours normal pour le couple Boodhoo. Vikraj, 33 ans, chauffeur dans une firme privée, a repris le chemin du travail après une semaine de congé maladie, hormis les quatre jours que sa femme et lui ont passé à l’hôpital. Cette dernière, Kajal, âgée de 28 ans, femme au ménage, affirme être de nouveau capable de s’atteler aux tâches ménagères. 

 

Plus loin Beejanti Juggoo, âgée de 57 ans, peine à se refaire une santé. «Les douleurs ne me quittent pas. Je suis obligée de prendre des douches chaudes. Je ressens toujours de la faiblesse mais vu que j’habite seule, je n’ai d’autre choix que de reprendre mes activités ménagères, même si je suis lente», raconte-elle. Cette femme de ménage ajoute qu’elle s’accorde encore deux semaines de repos avant de reprendre le travail, comme l’a aussi recommandé son employeur. 

 

Kajal Boodhoo et Beejanti Juggoo déclarent toutes deux avoir redoublé de précautions afin de ne pas contracter la dengue à nouveau. Elles appliquent régulièrement de la crème anti-moustique, se servent de sandales et veillent à ce que leur environnement soit propre, entre autres. Qu’elles se rassurent : ayant déjà contracté la maladie, elles ne peuvent être contaminées de nouveau par le même virus.

 

La dernière victime toujours hospitalisée

 

La dernière victime de la fièvre dengue, Revati Seegoolam, une habitante de morcellement Saint-André âgée de 48 ans, est toujours hospitalisée. Ce, depuis le dimanche 30 mars. «Alors que je me fais un sang d’encre à son sujet, ma femme s’inquiète pour notre fils et pour moi», confie son mari, Dharmanand Seegoolam, un marchand de roti de 51 ans opérant à Triolet. Il se dit toutefois rassuré de voir que sa femme, qui est femme de ménage, s’en remet.