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Deepak Benydin souhaite des négociations tripartites présidées par Pravind Jugnauth

14 juillet 2010, 00:00

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Deepak Benydin souhaite des négociations tripartites présidées par Pravind Jugnauth

Le président du Congress of Independent Trade Unions (CITU) remet en question la proposition de Shakeel Mohamed de ramener les négociations tripartites sous l’égide du ministère du Travail. Deepak Benydin préfère que ce soit Pravind Jugnauth qui préside ces consultations.

«Nous souhaitons que ce soit le ministre de Finances qui préside les prochaines négociations tripartites. Nous ne sommes pas d’accord que ce dossier soit transféré au ministère du Travail et des Relations industrielles». Cette déclaration de Deepak Benydin,  président du Congress of Independent Trade Unions (CITU) vient jeter un trouble après l’annonce du ministre du Travail, Shakeel Mohamed, d’un projet de relancer les tripartites sous l’égide de son ministère.

Le président du CITU rejette la proposition du ministre du Travail. Deepak Benydin affirme que Pravind Jugnauth avait permis des véritables négociations alors qu’il présidait les négociations tripartites en 2004 et 2005. Le syndicaliste a fait cette déclaration lors d’une rencontre avec la presse au siège de la confédération à Port Louis, le mercredi 14 juillet.

Toutefois, le Congress of Independent Trade Unions accueille favorablement la prise de position du nouveau ministre du Travail et des Relations industrielles sur d’autres sujets. Ainsi, la confédération syndicale estime que les déclarations de Shakeel Mohamed sur les conditions de travail des travailleurs étrangers sont très encourageantes.

D’autre part, le secrétaire du CITU, Vinod Seegum, a salué la récente «victoire» des syndicats de l’Industrie Sucrière dans leurs négociations avec le patronat avant de déplorer l’attitude adoptée par la Plantation Workers Union (PWU) et du Mauritius Labour Congress (MLC) pendant les négociations. «La PWU a fait honte à la classe syndicale. Nous avons quitté le Mauritius Labour Congress et aujourd’hui les événements viennent nous donner raison», soutient  Vinod Seegum.