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Decent Work Country Programme : Cinq des sept membres du Conseil des syndicats acceptent de signer

21 juillet 2012, 00:00

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Decent Work Country Programme : Cinq des sept membres du Conseil des syndicats acceptent de signer

La grande majorité des membres du Conseil des syndicats accepte de signer le Decent Work Country Programme de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Seuls deux syndicats, la Confédération des travailleurs du secteur privé et la Confédération syndicale de Gauche-solidarité refusent de s’y adhérer.

«Pour nous, il ne s’agit pas de faire une différence entre les travailleurs du privé et du public. Ce programme bénéficiera à tous ». C’est ce qu’affirme Radhakrishna Sadien, président de la Confederation of Free Trade Unions. Le Conseil des syndicats a, en effet, rencontré la presse, ce vendredi 20 juillet, en présence de Ben Said Insa Dia, représentant de l’OIT.

Lors de ce point de presse, le président du Conseil des syndicats, Toolsiraj Benydin, a avancé que cinq des sept confédérations du CDS s’alignent en faveur de la signature du Decent Work Country Programme. Ainsi, le Mauritius Trade Union Congress, le Mauritius Labour Congress, la National Trade Union Confederation, la Confederation of Independant Trade Unions et la Confederation of Free Trade Union s’accordent à ratifier ce programme de l’OIT.

«Nous essayons de travailler de concert et d’aller dans la même direction. Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas solidaires avec les deux autres confédérations qui refusent de signer ce programme. Notre point de vue sur les lois du travail est la même, mais nous ne voulons pas tout mélanger », soutient Toolsiraj Benydin.

Le Senior Workers’ Education Specialist à l’OIT, Ben Said Insa Dia, s’est, quant à lui, prononcé sur l’incident qui s’est produit entre le syndicaliste Reaz Chuttoo et le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, lors de l’ouverture de l’atelier de travail du Conseil des syndicats, le mercredi 18 juillet.

«La violence verbale est condamnable par l’OIT et traiter un ministre de menteur n’est certainement la meilleure chose à faire. Mais nous apprécions que le syndicaliste se soit excusé », affirme le représentant de l’OIT. Ben Said Insa Dia ajoute que les arguments de Reaz Chuttoo sont concrets et mériteraient d’être discutés avec le ministre lors d’une autre rencontre.

Ben Said Insa Dia rejoint, lui aussi, les propos de Toolsiraj Benydin en affirmant que la signature du Decent Work Country Programme n’a rien à voir avec les changements apportés aux lois du travail. «Il est possible de signer le programme en contestant les lois. Au contraire, les lois pourront s’assouplir davantage vers le travail décent », conclut-il.