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De Navacelle (Transparency) : « L’ICAC doit interroger le Premier ministre sur MedPoint»

10 juillet 2011, 00:00

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De Navacelle (Transparency) : « L’ICAC doit interroger le Premier ministre sur MedPoint»

Les allégations de Paul Bérenger, hier, samedi 8 juillet, à propos de l’implication de Navin Ramgoolam, dans l’affaire MedPoint, continuent à provoquer des remous. Dont des déclarations de Jacques de Navacelle, président de Transparency International, sur Radio One.

Interrogé par Radio One, ce dimanche 10 juillet, Jacques de Navacelle fait le point sur le développement qu’a connu l’affaire MedPoint hier : « Est-ce que c’est vrai ou pas ? Je n’en sais rien. Ce que Paul Bérenger semble dire, c’est que le beau-frère de Pravind Jugnauth a rencontré Ramgoolam et l’a convaincu qu’il fallait acheter cette clinique plus cher et c’est pour cela qu’il a demandé une réévaluation. »

Estimant que l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) devrait avoir les coudées franches dans cette enquête, le président de Transparency International Mauritius suggère qu’elle « doit avoir une liberté totale pour faire des investigations dans cette affaire car il  s’agit de l’argent des contribuables ». Avant d’ajouter : «  Je crois que l’ICAC devrait avoir la liberté d’interroger tout le monde y compris le PM. »

Auparavant, Jacques de Navacelle a déclaré : « L’ICAC est un peu perdu, semble-t-il, avec le nombre important de personnes impliquées dans cette affaire. Je trouve quand même que l’ICAC prend beaucoup de temps et c’est assez mauvais pour son image. »

A d’autres questions de Radio One, le président de Transparency Mauritius ne cache pas sa déception de la façon dont est menée l’enquête : « Au bout de plusieurs mois, on n’est toujours pas arrivé à une explication. Je crois que ça devient très grave parce que cela détruit dans le public l’image de l’ICAC et l’image du gouvernement. Je crois qu’il y a vraiment urgence d’accélérer les choses en vue d’arriver à une explication. Il y va de la solidité de notre démocratie. »

Concernant le rôle de Navin Ramgoolam, Jacques de Navacelle fait ressortir : « Le Premier ministre a énormément de pouvoirs à Maurice. Il peut décider de prendre les décisions qu’il faut, de sanctionner ceux qu’il faut même si cela pose problème au niveau des alliances politique ou même à l’intérieur du Cabinet. Je crois qu’il y a un moment donné ou le risque de ne pas agir est plus grand que le risque de sanctionner. »