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Dîner annuel de la MCCI : plaidoyer de Jean Paul Adam pour l’élaboration d’une stratégie touristique régionale

10 mars 2012, 00:00

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Dîner annuel de la MCCI : plaidoyer de Jean Paul Adam pour l’élaboration d’une stratégie touristique régionale

Le président de la Commission de l’océan Indien annonce à cet effet, la convocation dans les prochains six mois, d’une réunion spéciale de la COI. Y participeront les décideurs politiques, le secteur privé et les exploitants aériens.

On ne peut pas le comparer à ceux qui l’ont précédé comme invité d’honneur du traditionnel dîner annuel de la Mauritius Chamber  of Commerce and Industry (MCCI) tel que les Pascal Lamy, le regretté Raymond Barre, Peter Manderson, Alec Irwin, ministre sud-africain du Commerce ou encore Paul Vergès, alors président du Conseil Régional de l’île de la Réunion.

Jean-Paul Adam, l’invité d’honneur de l’édition 2012 du dîner annuel de la MCCI qui s’est déroulé dans la soirée de vendredi 9 mars 2012 à l’hôtel Intercontinental, Balaclava, est tout simplement lui-même. Soit comme l’a souligné Cédric de Spéville, président de la MCCI, un ex-champion de natation titulaire de nombreuses médailles internationales, aujourd’hui, ministre des Affaires étrangères des Seychelles.

Ce n’est pas par hasard que le choix de la MCCI est tombé sur Jean-Paul Adam. Les Seychelles est l’exemple type d’un pays handicapé par l’éloignement des principaux marchés internationaux mais qui a su traverser sans trop de casse la crise financière que le monde a connu. Cette réussite peut servir d’exemple à un moment où les Seychelles préside à la destinée de la Commission de l’océan Indien, organisation qui regroupe les Etats des îles de sud-ouest l’océan Indien.

Ainsi, c’est avec une attention particulière que l’assistance a écouté le jeune ministre seychellois qui a séduit par le tempérament de compétiteur qu’il affiche. Pour lui, une course n’est ni gagnée ni perdue d’avance.

« La crise de 2008 nous a contraint à revoir les fondamentaux de notre économie ». La négociation d’un arrangement existant avec le Fonds Monétaire International, le rééchelonnement des dettes contractées auprès des bailleurs de fonds du club de Paris étaient parmi les mesures retenues. « Trois ans après, la proportion de la dette par rapport au Produit Intérieur Brut a été réduit à 76%si  La croissance enregistrée était de 6% en 2010 et de 4,6% en 2011 contre les prévisions de 3% du FMI. »

Qu’à cela ne tienne, le président de la COI était attendu au tournant. Et il n’aura pas déçu par le sérieux qu’il attache à ses projets. Celui qu’il tient le plus à cœur, c’est à l’organisation d’une réunion spéciale de tous les décideurs politiques, le secteur privé et les exploitants aériens. L’objectif est d’élaborer une stratégie touristique régionale qui soit avantageuse pour tous les partenaires. Le but ultime sera de ‘fédérer les multiples avantages de nos îles respectives en une synergie de participation régionale bien articulée à l’économie mondiale ».

Dans son discours, Cédric de Spéville, président de la MCCI a justifié le choix de Jean Paul Adam en s’appuyant sur la portée d’une récente déclaration du ministre seychellois des affaires étrangères.Jean Paul Adam a en effet fait mention de l’ambition des Seychelles de voir les partenaires de la région jouent un rôle accru pour ce qui est de la promotion du concept de la bonne gouvernance, de la stabilité et d’un développement paisible pour la région.