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Désaccord entre le Technical School Management Trust Fund Board et son syndicat d’enseignants

2 juin 2009, 00:00

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Désaccord entre le Technical School Management Trust Fund Board et son syndicat d’enseignants

A la veille d’une fusion entre l’IVTB et le Technical School Management Trust Fund, un groupe d’enseignants attend toujours d’être promu au statut de formateurs.

Ces enseignants déclarent être harcelés par la direction du TSMTF, à laquelle ils déclarent litige. «Nous sommes très furieux. Nous ne comprenons pas la malhonnêteté de notre employeur,vu que nous sommes en train de réclamer nos droits légitimes», s’insurge Sanjeev Jaddoo (photo), président du TSMTF Employees Union.

«Nous avons logé une affaire contre le conseil d’administration du TSMTF au Employment Relations Tribunal, il y a plus d’un an. Ce que nous demandons, nous l’attendons toujours... Nous souhaitons que nos requêtes soient concrétisées avant la fusion entre l’IVTB et le Technical School Management Trust Fund», ajoute-t-il.

Une dizaine de membres de ce syndicat, qui est d’ailleurs affilié à la Federation of Progressive Union, demande leur promotion au statut de «trainer». Car selon le PRB, c’est l’appellation donnée aux enseignants d’écoles techniques. Deuxièmement, ce groupe réclame un stage d’initiation que leur employeur est censé leur offrir à leur nomination en tant que formateur.

Selon les dires de ces enseignants, malgré deux réunions, début 2009, avec le ministre du Travail, Jean-François Chaumière, leur situation n’a pas progressé. La direction du TSMTF ne semblant pas en tenir compte. Au contraire, le porte-parole du TMSTF Employees Union confie que ses membres ont même reçu des menaces de licenciement et ont été harcelés par leur employeur.

«Nous avons subi des manipulations à outrance de notre employeur depuis que nous avons porté l’affaire en cour. Suite aux intimidations de notre employeur, alors qu’au départ nous étions 25 personnes à le poursuivre, 15 ont décidé d’arrêter», lâche Sanjeev Jaddoo.

Il soutient qu’aujourd’hui, son syndicat est en mesure de prouver que l’employeur a agit dans l’illégalité. Ce dernier leur aurait adressé des lettres qui mentionnent qu’ils seraient licenciés et «contenant des menaces».

Actuellement, leur affaire à l’Employment Relations Tribunal est en dernière phase. Ces enseignants y défendront pour la première fois leur cause à ce tribunal, le 19 juin. Ils espèrent que la direction du TSMTF accèdera enfin à leurs demandes.