Publicité

Dégâts conséquents aux infrastructures après les averses

19 janvier 2009, 01:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Dégâts conséquents aux infrastructures après les averses

Les pluies, quand elles sont diluviennes, causent des déluges et de nombreux dégâts aux infrastructures.

Ainsi, les prédictions de la météo se sont révélées vraies. Les Mauriciens ont eu droit à beaucoup de pluie et même à de l’orage durant le week-end, particulièrement le 18 janvier. Cela serait dû au fait qu’une masse nuageuse, associée à une ligne d’instabilité, a traversé l’océan Indien ces derniers jours. Les effets ont été néfastes à certaines infrastructures.

Au 170, hotline de la Central Water Authority (CWA), les téléphones n’arrêtent pas de sonner. Selon cet organisme, en temps «normal», les téléphonistes reçoivent environ 300 appels par jour alors qu’après de grosses pluies, ce chiffre double. Pourquoi autant de coups de fil? En fait, les gens contactent le 170 pour se plaindre de plusieurs problèmes.

L’un de ceux-ci: les fuites provenant des canalisations. Les pluies et poids des véhicules pesant simultanément sur les routes, fragilisent leurs structures au point de les endommager. Ce qui crée des fuites. De surcroît, quand les pluies s’abattent sur les régions situées dans les hauteurs, tels Nouvelle France et Eau Coulée, des troncs d’arbres et des murailles tombent souvent sur des conduits et autres tuyauteries.

A Pailles et Rivière du Poste, la boue engendrée par les pluies et les débris entrainés par les courants d’eau, bouchent les filtres des tuyaux alimentant les réservoirs. Dans ce cas, la CWA ne peut pas traiter cette eau car elle est trop sale et cela provoque des pénuries et des coupures. La dernière fois qu’il a plu autant, la CWA a dû envoyer des camions citernes dans les zones touchées.

«Nous trouverons des solutions pour garantir un flot régulier, même pendant les grosses pluies. Peut-être que nous emploierons des consultants pour travailler sur ces problèmes», déclare Harry Booluck, directeur de la CWA. Quand est-ce que ces solutions seront-elles trouvées? «Nous prévoyons des solutions mais une fois décelées, elles ne seront pas appliquées tout de suite, car elles sont très coûteuses», explique-t-il.

(Photo : Naden Chetty)