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Croissance économique: Pas de reprise à Madagascar, selon le FMI

28 octobre 2010, 00:00

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Croissance économique: Pas de reprise à Madagascar, selon le FMI

Le rapport du FMI sur les perspectives économiques du mois d''''octobre pour l''Afrique subsaharienne indique une reprise généralisée dans cette région, à l’exception de Madagascar. 

D’après le Fonds Monétaire International, Madagascar connaîtra en 2010, un taux de croissance négative de -2%, contre -3,7% au fort moment de la crise en 2009. « Ce qui est en tout cas encore très loin par rapport au début de l''embellie économique en 2008 où le taux de croissance du PIB réel était de 7,1% », commente notre confrère Midi Madagascar dans son édition du mercredi 27 octobre.

Le quotidien malgache note par ailleurs  qu''il y a une nette différence entre les chiffres publiés par le gouvernement et le FMI. « En effet, dans la loi de finances rectificative, le ministère des Finances et du Budget mise sur un taux de croissance de 0,6%. Autrement dit, le gouvernement est positif mais le FMI négatif. Mais la question qui se pose est de savoir, si le chiffre positif donné par le gouvernement dans la loi de finances est, en fait, un chiffre...politique destiné à soigner malgré tout l''image d''une transition  qui mène de plus en plus le pays à la dérive », poursuit Midi Madagascar.

Le  rapport du FMI met en relief  une reprise économique généralisée actuellement en cours en Afrique subsaharienne. « Les projections laissent prévoir  une croissance de 5 % en 2010 et de 5½ % en 2011. Si ce scénario se confirme, la plupart des pays de la région auront bel et bien renoué avec des taux de croissance proches des niveaux élevés enregistrés au milieu des années 2000, constate le FMI qui explique en grande partie cette reprise par  l''application de politiques économiques bien conçues avant et pendant la crise financière mondiale de 2007-09. « Celles-ci ont en effet permis aux autorités nationales de manier avec adresse leurs politiques budgétaires et monétaires pour atténuer les effets négatifs du bouleversement soudain du commerce, des prix et des flux de financements mondiaux », conclut le document du FMI.