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Crime sadique en Irlande : la peine d’un Mauricien doublée en appel

27 juin 2013, 12:10

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Crime sadique en Irlande : la peine d’un Mauricien doublée en appel

Ashik Sabeer Imamboccus, 29 ans, a avoué avoir tailladé le visage de sa petite amie Jadwiga Marek, 26 ans, dans un accès de jalousie. La cour d’appel de Dublin lui a infligé, lundi, une peine de neuf ans de prison

 

Il estimait que la peine de quatre ans et demi de prison qui lui a été infligée en mai 2011 par la justice irlandaise était excessive. Mais le Mauricien Ashik Sabeer Imamboccus a eu la mauvaise surprise d’écoper du double de la sentence par la cour d’appel de Dublin, lundi. Celle-ci l’a reconnu coupable de «crime sadique», pour avoir tailladé le visage de sa petite amie polonaise.

 

Pour le juge Nial Fennelly, cette affaire est «extrêmement grave» car elle implique une agression sadique et d’une violence cruelle. Il ajoute que la cour inférieure n’a pas fait justice à ce «crime horrible».

 

Il a d’abord estimé que la sentence devait être de douze ans avant de la ramener à neuf en tenant compte des aveux de culpabilité de l’accusé et de son casier judiciaire vierge.

 

 

Cet homme de 29 ans, qui est entré illégalement en Irlande, avait tailladé le visage de Jadwiga Marek, 26 ans, à l’aide d’un couteau, le 6 mai 2010, dans un accès de jalousie. Il l’avait surprise dans son sommeil à son domicile. Cette nuit-là, relate la jeune femme, elle s’est réveillée en le découvrant assis sur son lit. Il lui aurait alors lancé : «Do you want to die or you want to live and be ugly?»

 

Après avoir plaidé coupable lors de son procès un an plus tard, il a justifié ses actes en indiquant qu’il soupçonnait son cousin et Jadwiga Marek  d’entretenir une liaison. En cour, la jeune femme a expliqué qu’il l’a terrorisée ce jour-là. Il lui a maintenu le visage sous l’eau chaude avant de lui écorcher une paupière. Il lui a annoncé qu’elle allait mourir après avoir tenté de découper le tatouage portant son nom qu’elle avait à la hanche.

 

Le Mauricien lui a aussi annoncé qu’il allait lui inoculer le virus du Sida. Il a même poussé le sadisme plus loin en inscrivant ce mot avec son sang sur la porte d’un placard. Selon la jeune femme, il était sobre au moment des faits et il prenait plaisir à la torturer. Elle indique qu’il l’a même forcée à se regarder dans un miroir afin qu’elle puisse voir comment elle était devenue «laide».

 

 

Jadwiga Marek a indiqué à l’express qu’elle a rencontré Ashik Sabeer Imamboccus, en Irlande, en mars 2009. En septembre de la même année, leur relation se serait détériorée après qu’elle est rentrée voir ses parents en Pologne. Il ne lui avait pas dit qu’il n’avait pas de visa de séjour.

 

Trois mois plus tard, profi tant du mariage de sa soeur et de la présence de ses proches en Irlande, Ashik Sabeer Imamboccus aurait demandé à Jadwiga Mareksa de l’épouser. Demande que la jeune femme dit avoir acceptée pour ne pas l’embarrasser. Mais quand elle lui aurait fait part du fond de sa pensée, il serait entré dans une colère bleue.

 

 

La première fois qu’il aurait levé la main sur elle, c’était le jour de la Saint Valentin en 2010. Elle l’aurait ainsi mis à la porte de son appartement. Se confi ant à l’express, Jadwiga Marek a déclaré qu’Ashik Sabeer Imamboccus l’a beaucoup fait souffrir. «I’m looking at the mirror every single day. I had 37 stitches on my face and 7 on my hand. I want to tell the girls he will meet in Mauritiusto beware that he might do this again.»