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Crime à L’Escalier: les cheveux ne sont pas ceux de la belle-fille…
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Crime à L’Escalier: les cheveux ne sont pas ceux de la belle-fille…
Les tests ADN ont parlé. Les cheveux découverts entre les doigts de Panjalay Tetapoolay, retrouvée morte à L’Escalier, ne sont pas ceux de sa belle-fille Rajendree Tetapoolay. Toutefois, la police maintient l’accusation provisoire de meurtre contre elle...
Elle a passé une semaine en détention. Rajendree Tetapoolay, la belle-fille de Panjalay Tetapoolay, 70 ans, retrouvée morte dans sa maison à L’Escalier, le 19 novembre, a été libérée hier, jeudi 28 novembre, contre une caution de Rs 15 000 et une reconnaissance de dette de Rs 50 000. Cela après que des tests ADN ont indiqué que les cheveux découverts entre les doigts de Panjalay Tetapoolay ne sont pas les siens.
Le rapport des experts doit être remis aux enquêteurs de la CID de Plaine-Magnien d’ici peu. Et le FSL effectuera d’autres tests afin de découvrir à qui appartiennent les brins de cheveux trouvés dans la main de Panjalay Tetapoolay.
Toutefois, la police maintient l’accusation provisoire de meurtre contre Rajendree Tetapoolay. Cela, en raison de mauvaises relations qu’elle entretenait avec sa belle-mère, indiquent les enquêteurs. Ces derniers questionnent également la «solidité» de son alibi. La trentenaire a expliqué que le jour du meurtre, elle avait passé toute la journée cloîtrée dans sa chambre. Elle avait par ailleurs les vêtements froissés lorsqu’elle a été interrogée après que le cadavre de la vieille dame a été découvert…
Des zones d’ombre qui subsistent, selon les enquêteurs, bien que le voisin de la victime, Marday Armoogum, 27 ans, ait avoué avoir tué la septuagénaire pour faire main basse sur ses bijoux. Lors de son interrogatoire, le suspect a confié que la vieille dame l’a surpris, alors qu’il tentait de lui voler l’argent de sa pension ainsi que ses bijoux, dont une bague et un collier.
Le mécanicien a affirmé qu’il a projeté la victime contre un mur pour l’empêcher d’appeler à l’aide, ce qui expliquerait pourquoi elle a eu le crâne fracturé. Or, le médecin légiste Maxwell Monvoisin a également décelé des fractures au niveau des côtes de la victime. Lesquelles sont compatibles avec une agression à coups de pied et de poing.
Marday Armoogum demande, par ailleurs, qu’un avocat lui soit commis d’office. Il devra être interrogé dans les jours à venir.
La recherche s’agissant des bijoux de la victime, que Marday Armoogum affirme avoir balancés dans un plan d’eau, par peur d’être démasqué, se poursuit.
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