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Crime à Grande-Retraite : La principale suspecte admise en hôpital psychiatrique
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Crime à Grande-Retraite : La principale suspecte admise en hôpital psychiatrique
Nazmeen Lalloo, la femme accusée d’avoir tué sa belle-sœur handicapée et âgée de 65 ans dans un accès de folie, a été admise à l’hôpital Brown-Séquard. Elle a agressé une policière.
Nazmeen Lalloo, principale suspecte dans le crime de Grande-Retraite a été dirigée vers Beau-Bassin en fin d’après-midi du mercredi 21 décembre au vu de son état de santé. Plus tôt, elle avait tenté d’agresser une policière chargée de l’escorter de l’Eastern Detention Centre, à Moka, vers la CID de Flacq pour la poursuite de son interrogatoire.
Hors d’elle, Nazmeen Lalloo s’est jeté sur la fonctionnaire de police et fait du désordre dans la salle où elle avait été amenée. Sur l’instruction des médecins de la police, elle doit être vue par les psychiatres de l’hôpital Brown-Séquard pour un bilan de santé.
Dès l’après-midi du crime, le lundi 19 décembre, Nazmeen Lalloo avait expliqué avoir agi sous l’emprise d’un « esprit » pour frapper à mort Nazia, la sœur aînée de son époux, Noorani Mohamedhossen. Agée de 65 ans et handicapée, la victime est morte asphyxiée après avoir été battue avec un jonc.
A ce jour, la police criminelle de Flacq tente de comprendre ce qui s’est réellement passé dans la maison des Mohamedhossen. Nazmeen Lalloo soutient que son époux était présent quand elle a frappé la victime. Le mari a aussi été arrêté et inculpé de meurtre en cour de Flacq. Lui nie les faits, soutenant avoir été contacté par Nazmeen plus tôt dans la journée afin qu’il rentre au plus vite à la maison.
Quand il est arrivé sur place, explique cet employé d’une papeterie de la capitale, il a vu sa femme en train de frapper sa sœur. Elle disait qu’elle voulait l’exorciser et lui a alors fait des propositions indécentes. Il ajoute s’être alors enfui pour trouver un religieux afin de ramener sa femme à la raison.
A son retour, il était déjà trop tard. Si sa femme a réellement des soucis psychiatriques, il a de fortes chances d’être relaxé. Mais, en attendant, il doit expliquer ses blessures à la main telles que découvertes par la police peu après le crime.
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