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Crainte d’un manque de main d’œuvre qualifiée dans le secteur de l’hôtellerie

5 février 2010, 00:00

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Crainte d’un manque de main d’œuvre qualifiée dans le secteur de l’hôtellerie

Les jeunes sont de moins en moins intéressés à travailler dans les hôtels mauriciens. Ceux qui sont formés choisissent de travailler à bord des croisières. Les autres préfèrent les centres d’appel.

L’Association des hôteliers et des restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM) et l’Ecole hôtelière Sir Gaëtan Duval prévoient un manque de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur se l’hôtellerie.

Les responsables de l’Ecole hôtelière Sir Gaëtan Duval tirent la sonnette d’alarme. La situation de se détériorer très prochainement, assure un haut cadre de cette institution. Il estime qu’une action s’impose avant qu’il ne soit trop tard.

A l’Ecole hôtelière Sir Gaëtan Duval, on est d’avis que les jeunes préfèrent travailler dans d’autres secteurs de l’hôtellerie. «Les jeunes préfèrent le secteur de l’externalisation et les croisières, aux hôtels» affirme un responsable de l’institution. Cela, ajoute-t-il en raison de salaires plus attrayants offerts par les opérateurs du secteur de Business Process Outsourcing.

Ces dires sont confirmés car de nombreux jeunes frappent aux portes des centres d’appel à Ebène.

Ceux qui ont reçu une formation à l’Ecole Hôtelière préfèrent, aujourd’hui travailler sur les paquebots de croisière. «Un jeune ayant une année de formation à l’école hôtelière, est facilement recruté pour les croisières avec un salaire de 1,000 dollars américains par mois, ce qui équivaut à Rs 30,000», explique le responsable du centre de formation d’Ebène. Les jeunes, selon lui, sont plus attirés par l’argent et la possibilité de voir d’autres pays.

Les solutions viendraient des hôtels selon ce responsable de l’institution d’Ebène. Il faudrait selon lui, revoir à la hausse, les salaires dans le secteur de l’hôtellerie.

Les responsables de l’Ahrim, eux, reconnaissent l’existence  d’un manque de main d’œuvre qualifiée, mais ils ne sont pas, pour autant, inquiets. «La situation actuelle est tout à fait normale pour un secteur qui est en pleine expansion», explique une responsable de l’Ahrim.

 «Chaque hôtel a son plan de formation pour palier au problème de manque de main d’œuvre qualifiée. Nous n’avons reçu aucune plainte de cette nature de la part des hôtels», affirme un officiel de l’Ahrim.