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Coupe des Confédérations : l'Espagne a rendez-vous avec l'Italie

24 juin 2013, 05:21

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Coupe des Confédérations : l'Espagne a rendez-vous avec l'Italie

 

L'Espagne, qui avait corrigé l'Italie 4-0 en finale de l'Euro-2012, la retrouvera en demi-finales de la Coupe des Confédérations après avoir conservé la tête du groupe B en dominant un valeureux Nigeria (3-0), éliminé, dimanche à Fortaleza.
 
"Ils voudront leur revanche, et nous, nous aurons l'obligation d'aller en finale, je dis bien l'obligation", a déjà prévenu le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque, vainqueur du Mondial-2010 et de l'Euro-2012 et qui avait échoué dans la Coupe des Confédérations 2009.
 
Cette affiche européenne se jouera jeudi, au lendemain de l'autre demi-finale, sud-américaine celle-ci, Brésil-Uruguay.
 
La Roja l'a emporté sur un doublé de Jordi Alba, qui concluait une belle action collective par un magnifique slalom dès la 3e minute puis scellait la victoire au bout d'un contre (88e), et un but de Torres (62e) qui portait le total de celui qui est en tête au classement des buteurs à cinq réalisations.
 
Etait-ce dû à l'ouverture du score réussie si tôt, propice à la gestion des efforts dans l'écrasante chaleur tropicale ? Toujours est-il que l'Espagne a été sérieusement accrochée par le Nigeria, qui peut repartir la tête haute du tournoi, où sa défaite face à l'Uruguay (2-1) lui aura été fatale. Il fallait voir la mine ronchonne de Vicente Del Bosque en première période et à la pause...
 
Le sélectionneur avait reposé ses titulaires en faisant jouer ses remplaçants contre Tahiti (10-0), et ils en avaient profité pour établir le nouveau record d'écart de buts dans un tournoi Fifa (sélections A).
 
Expérience espagnole
 
Contre le Nigeria, retour aux choses sérieuses, donc, et à l'équipe-type, celle qui avait battu l'Uruguay (2-1), excepté pour le poste de gardien: après Casillas et Reina, Valdes avait droit lui aussi à une titularisation.
 
Soutenu par le public de Fortaleza, le Nigeria a gêné le jeu léché des champions du monde, dont le taux de possession est tombé à 57%, relativement bas par rapport à leurs standards. Et il inquiétait Valdes par Obi Mikel (11e), Mba (20e), Akpala (28e), Ideye (51e) et surtout Muhammad qui manquait l'immanquable (75e).
 
Car paradoxalement, si les Espagnols avaient, comme d'habitude, le contrôle du jeu dans l'ensemble, ils eurent longtemps du mal à placer leurs attaques et devaient procéder par contres, à l'image de Pedro parti seul et repris par un défenseur (9e) ou des duels perdus de Soldado face à Enyeama (26e, 31e), outre le poteau de Fabregas (39e).
 
Soldado justement, après son but contre l'Uruguay, n'a guère pesé et a plutôt perdu des points dans la concurrence qu'il livre à Villa et surtout Torres, auteur d'une belle tête plongeante deux minutes après son entrée à la place du titulaire.
 
"Roberto (Soldado) a fait son travail et Fernando (Torres) le sien, a avancé Del Bosque. Roberto s'est bien démarqué, a été en face-à-face avec le gardien, ce qui résulte de son travail. Nous sommes très contents des deux".
 
Les Nigérians créaient quelques situations de panique dans la surface espagnole, sous l'impulsion du très propre Obi Mikel et par la vivacité des attaquants.
 
De quoi bousculer la hiérarchie sans la renverser. L'expérience espagnole avait finalement raison de la jeunesse des Super Eagles.
 
"Nous avons perdu contre une meilleure équipe, qui joue ensemble depuis longtemps, a constaté leur coach, Stephen Keshi. C'est une bonne expérience pour nous, nous devons continuer à construire".