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Coupe des Confédérations: le Brésil enchaîne, Neymar se déchaîne

20 juin 2013, 07:42

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Coupe des Confédérations: le Brésil enchaîne, Neymar se déchaîne

Le Brésil, en dominant le Mexique (2-0) mercredi à Fortaleza, a quasiment assuré sa qualification pour les demi-finales de la Coupe des Confédérations, grâce à un but et une passe décisive de Neymar, au cours d'une journée où son rôle a débordé dans le champ politico-social.



Le billet qualificatif dépendait de l'autre match du groupe dans la foulée, Italie-Japon, tout comme l'élimination du Mexique.Les Brésiliens ont mis une pression d'enfer sur leurs adversaires dès l'entame et assiégé leurs cages, la concrétisant par l'ouverture du score de la 9e minute par Neymar.

 


Centre dévié de Dani Alves et reprise de volée du gauche du jeune prodige: encore un "golaço" (beau but) du N.10 de la Seleçao, après sa demi-volée du droit ouvrant la voie au 3-0 contre le Japon samedi.

 


Et en fin de match, petit festival côté gauche pour effacer deux défenseurs et passe ajustée pour Jô qui n'avait qu'à finir le travail (90e+3).

 


L'idole avait été visée par certains des manifestants qui défilent dans les grandes villes du pays, notamment à Fortaleza où ils ont chanté: "Un professeur vaut plus que Neymar!", allusion à son transfert retentissant pour le FC Barcelone, et pris symboliquement pour cible, dans le droit-fil des critiques contre les dépenses colossales du gouvernement pour l'organisation de la Coupe des Confédérations et du Mondial-2014.

 


Neymar a répliqué dans un communiqué en accusant le gouvernement de ne pas remplir son "devoir" qui est de créer des "meilleures conditions de transports, de santé, d'éducation et de sécurité". Puis sur le terrain, de manière implacable.

 


L'heure était d'ailleurs davantage à l'union sacrée dans le stade, à l'image de l'hymne national chanté a capella, plus émouvant que jamais.

 


Sur le gazon, avec sa panoplie de feintes, vitesse, justesse technique, gestes de classe, Neymar s'est démultiplié et a souvent contraint les Mexicains à sortir les cisailles.