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Construction sur la plage de Trou-aux-Biches : près d’une quarantaine de personnes manifestent leur colère
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Construction sur la plage de Trou-aux-Biches : près d’une quarantaine de personnes manifestent leur colère
Près d’une quarantaine de personnes en colère était regroupée près la plage de Trou-aux-Biches en fin d’après-midi ce samedi 7 septembre. Depuis ce matin, la tension est palpable dans cette région en raison des travaux qui ont démarré sur le parking.
La police a été mandée en renfort ce samedi 7 septembre près de la plage de Trou-aux-Biches. La cause : une quarantaine de manifestants en colère se sont regroupés afin de dénoncer des travaux de construction qui ont démarré depuis ce matin sur le parking dans cette région. Selon des témoins, il est question de construire un restaurant et deux magasins à cet endroit.
Le promoteur Subash Sungkur, un religieux proche du pouvoir, a, lui, porté plainte à la police. Il affirme que le matin, une centaine de personnes sont venues détruire des biens qui lui appartiennent. En fait, les habitants notamment les Forces vives dont le Mouvement Solidarité de Trou-aux-Biches, soutenu par plusieurs associations, s’insurgent contre le fait que ces travaux ont commencé alors qu’aucun panneau n’indique que le promoteur a obtenu les autorisations nécessaires en ce sens ou a une intention d’y lancer un quelconque projet. Echauffés, les habitants de la région se sont ainsi mis à détruire les structures présentes.
Mais Subash Sungkur est, lui, catégorique : les panneaux étaient bel et bien présents mais ils ont été arrachés. Il affirme également détenir les permis en règle et avoir effectué des paiements en ce sens auprès des autorités.
La tension était palpable à Trou-aux-Biches depuis ce matin, alors que les bulldozers s’activaient sur le site qui a été clôturé, en creusant des trous béants. «Si ce parking est utilisé pour la construction d’un commerce, il ne restera plus rien de cette plage déjà si étroite», s’insurge un des habitants de la région.
Plusieurs témoins affirment c’est vers trois heures du matin qu’un permis a été présenté à l’unité de la National Coast Guard de la région en vue de commencer ces travaux. Alertés, les membres des Forces Vives ainsi que du Village Council ont donné deux dépositions à la police durant la mi-journée. Mais, affirment les officiers de police, le promoteur détient un permis en bonne et due forme.
Il faut dire que ces derniers n’ont eu de cesse d’alerter les autorités sur cette situation. Ils avaient même menacé de faire une manifestation si celles-ci faisaient la sourde oreille…
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