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Consommation : Introduction d’une nouvelle norme pour contrôler la qualité du riz basmati
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Consommation : Introduction d’une nouvelle norme pour contrôler la qualité du riz basmati
Le ministère du Commerce et de la Protection des consommateurs, en collaboration avec le Mauritius Standards Bureau, a développé une nouvelle norme sur l’importation du riz pour mettre fin à la vente du faux basmati.
La nouvelle norme mise au point par le Mauritius Standards Bureau permettra au ministère du Commerce et de la Protection des consommateurs de mettre fin à l’abus de certains commerçants qui vendent un mélange de différentes qualités de riz au prix du basmati.
La norme MS 177 : 2010 a été présentée ce jeudi 12 janvier, lors d’un atelier de travail, au bureau du ministre du Commerce et de la Protection des consommateurs, Cader Sayed-Hossen, Port-Louis. Ce dernier est d’avis que le riz basmati vendu sur le marché local n’est pas authentique et qu’il est vendu à un prix trop élevé.
Dans son discours, le ministre a également dénoncé la pratique de certains « commerçants sans scrupule » qui ont recours à la vente de faux riz basmati à un prix exorbitant. « Cela mène à l’exploitation des consommateurs », a déclaré le ministre.
La nouvelle norme du Mauritius Standards Bureau a été développée selon les réglementations en cours dans certains pays producteurs, comme l’Inde et le Pakistan. « Sous cette norme que nous avons proposée, les importateurs de riz basmati devront obtenir un certificat d’authenticité accrédité par des agences des pays exportateurs. Ce document certifie la qualité du riz exporté », a expliqué le ministre. Dès lors, les importateurs devront produire ce certificat d’authenticité avant d’obtenir le feu vert pour le dédouanement des produits.
Si les analyses effectuées par la Mauritius Standards Bureau démontrent que le riz importé ne respecte pas les normes, toute la cargaison sera saisie par la Consumer Protection Unit.
« C’est la State Trading Corporation qui aura la tâche de fournir la logistique nécessaire, en termes de ressources humaines et de transports, pour déplacer les produits vers l’entrepôt de la CPU », a ajouté Cader Sayed-Hossen.
 
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