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Compensation salariale : La CSG propose quatre items à l’agenda de la réunion tripartite

5 septembre 2011, 00:00

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Compensation salariale : La CSG propose quatre items à l’agenda de la réunion tripartite

La Confédération syndicale de gauche (CSG-Solidarité) a adressé une lettre à Xavier-Luc Duval dans le cadre de la réunion tripartite convoquée par le ministère des Finances. Cette première rencontre est prévue pour le mardi 6 septembre.

Des discussions porteront, lors des tripartites, sur le principe d’un salaire minimal national à partir duquel sera déterminé le taux de compensation annuelle à être accordé à partir de 2012. La CSG-Solidarité proposera dans ce contexte un minimum de Rs 12 000.

La confédération insiste également pour qu’un débat soit initié sur la question de ‘rattrapage’ concernant la perte de pouvoir d’achat cumulé en raison du sous-paiement de la compensation salariale lors des exercices précédents et plus particulièrement alors que Rama Sithanen et Pravind Jugnauth étaient responsables des Finances. CSG-Solidarité viendra, à cet effet, soutenir que les travailleurs ont subi une perte d’au moins Rs 1 200 de 2006 à 2011.

Finalement, CSG-Solidarité souhaite une « compensation supplémentaire spéciale » destinés aux habitants de Rodrigues, « étant donné que le coût de la vie y est plus élevé ».

La confédération attire l’attention de Xavier-Luc Duval, dans sa correspondance, sur le fait que les négociations ont été fixées plus tôt que d’habitude. CSG-Solidarité est d’avis que dans ces conditions, les trois parties ne pourront se fier à aucune projection scientifique plausible face à la volatilité ambiante de l’économie.

Par ailleurs, CSG-Solidarité rejette entièrement la proposition de la Mauritius Employers Federation pour que les négociations se fassent au niveau sectoriel.

« Cela équivaut à dire qu’il faut une compensation à 0 % au niveau national comme l’ont déjà proposé Ali Mansoor et Pravind Jugnauth l’année dernière. Pourquoi la MEF trouve normal que la taxe sur les profits des entreprises soit imposée à partir d’un taux unique et fixe pour toutes les entreprises et trouve en même temps anormal que ce soit le cas pour la compensation salariale ? », lance Ashok Subron, porte-parole de la confédération.