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Comores - Les autorités veulent une législation drastique pour la sécurité routière

14 mai 2011, 00:00

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La cérémonie de lancement de la décennie d’action pour la sécurité routière, initiée par l''''ONU, vient d’être lancée jeudi  (12 mai) aux Comores comme dans les autres pays du monde.

Pour réduire les accidents sur les routes, des mesures vont être prises, à savoir la gestion de la sécurité routière et la formation à la sécurité routière. «Le gouvernement comorien s’engage à lutter contre ce fléau en mettant en place un comité de pilotage pour se charger de cette question », affirme le Dr Sounhadj Attoumane, ministre de la santé. Pour commencer leur engagement, le porte-parole du gouvernement demande à l’assemblée nationale de voter des lois concernant la sécurité routière. « Je demande à l’assemblé de voter une loi sur la conduite en état d’ivresse mais aussi sur l’excès de vitesse pour que ces gens là soient sanctionnés », lance Sounhadj Attoumane.

 « La décennie d’action pour la sécurité routière est une occasion historique d’offrir aux pays et à leurs partenaires un cadre d’action susceptible de sauver des millions de vies », déclare Yao Kassankogno, le représentant de l’OMS aux Comores. Les accidents de la route constituent un fléau dangereux chez les individus mais il peut aussi provoquer un traumatisme considérable sur le développement du pays. « Outre la peine et les souffrances qu’ils causent, les accidents de la route entrainent des pertes économiques pour les victimes, leurs familles et les nations dans leur ensemble », poursuit le diplomate onusien.

Au niveau national, ces trois dernières années, 356 accidents de la circulation ont été enregistrés dont 24 mortels, 20 corporels et 312 matériels. « Aux Comores plus de 50% de ces accidents sont imputables aux comportement des usagers », avance le Dr Chamssoudine, avant d’ajouter que « les causes des accidents de la routes sont liés à la manque des infrastructures routières et à l’état des véhicules».


Source : Malango Actualité