Publicité

Comores-impression des bulletins de vote : les entreprises locales exclues

27 octobre 2010, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

« Pour la première fois dans la petite histoire des élections aux Comores, on imprime les bulletins à l’étranger, alors que nous disposions désormais d’imprimeurs de qualité », écrit notre confrère comorien, Al-watwan dans son édition du mardi 26 octobre.

Selon les informations glanées par ce quotidien,  le gouvernement comorien aurait  préconisé  l’impression des bulletins par des entreprises locales, mais que le PNUD aurait  décidé de les imprimer ailleurs, privant ainsi les imprimeries  locales d’une manne d’argent de près de 200 millions de francs comoriens (NDLR : environ 16 millions de roupies mauriciennes).

Al-watwan  avait pourtant, dès le début du mois de septembre, donné l’alerte et soutenu que si cela se confirmait,   les commandes devaient être annulées et le gestionnaire présenter des excuses, cela pour donner du crédit à la gestion des fonds. « Aujourd’hui, on prétexte que c’est la Ceni  (Commission électorale nationale indépendante)  qui a donné l’aval ou même suggéré au PNUD de lancer un appel d’offres régional. Soit. Mais alors pourquoi, les entreprises locales n’ont pas eu droit de prendre part à cet appel d’offres régional ou international»,  se demande le quotidien comorien.

Le journal rappelle que  les imprimeurs comoriens avaient déjà, au mois d’août dernier,  alerté le PNUD et la Ceni par lettre sur une telle démarche qui risque de les pénaliser gravement. Mais ils n’ont reçu aucune réponse. Rien non plus concernant le  rendez –vous qu’ils ont demandé au PNUD  pour protester contre leur « injuste » élimination.  Dans un passé récent, deux entreprises comoriennes avaient imprimé les bulletins du référendum et des élections législatives. « Les deux avaient  accompli leur part de marché dans les normes. Alors pourquoi s’en détourner? Moralité. La Ceni et le PNUD doivent annuler cette commande pour permettre Alors pourquoi s’en détourner? Moralité. La Ceni et le PNUD doivent annuler cette commande pour permettre aux entreprises locales qui paient l’impôt et créent l’emploi de pouvoir continuer à le faire », conclut notre confrère comorien. .