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Comores : Aide japonaise pour le secteur de la pêche

6 décembre 2010, 00:00

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Comores : Aide japonaise pour le secteur de la pêche

Les Comores et le Japon ont procédé le samedi 4 décembre à la signature d’un protocole d’accord de coopération technique, indique notre confrère du Comores-Web ce lundi.

Cette convention vise entre autres au renforcement des capacités de l’Ecole Nationale de Pêche de Mirontsy, à Anjouan. «Le présent projet s’inscrit dans la coopération technique japonaise et prévoit entre autres, la réhabilitation du bâtiment de l’école, le renforcement technique du personnel et la fourniture d’équipements spécifiques, tel que machine à glace et bateau de formation », déclare Assano Atsushi, premier adjoint représentant résident de la Jica en poste à Madagascar.

La signature de cet accord est la concrétisation d’un début de discussion engagé par le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi à la conférence internationale de Tokyo en 2008. « Actuellement un autre projet est acquis et en cours de traitement, à savoir le développement de la chaîne de froid », assure Assano Atsushi, avant d’ajouter que « la réalisation de ce projet donnera un nouvel essor à la coopération entre les deux pays, car cette même Ecole Nationale de Pêche a été construite en 1984 en partenariat avec le Japon à travers son Système d’aide non remboursable ».

 « Grâce à ce projet, la pêche comorienne va se développer et contribuer au développement du pays », affirme Ahamada Moussa, secrétaire général du ministère de l’éducation nationale avant de dire que «la pêche constitue une part importante au sein de notre économie,  soit approximativement 20% du PIB, et 6% de la population active est impliquée dans les activités de pêche ».

Le projet qui va durer trois ans et demi promet aux comoriens un grand avenir, selon notre confrère. « Pendant cette période, 108 salles de classes vont être construites à travers le pays », affirme pour sa part Oubeid Mze Chei, ministre de l’économie assurant l’intérim de son collègue de l’éducation nationale.

A noter que la pêche industrielle ou semi-industrielle n’existe pratiquement pas aux Comores. L’archipel  a signé un accord de pêche avec  l’Union européenne qui permet aux bateaux européens de pêcher dans les eaux comoriennes. L’accord  fixe les quotas de prises de poissons dans les eaux territoriales comoriennes (6 000 tonnes par an), de même que le nombre de navires (40 bateaux senneurs et  17 palangriers de surface).

Les compensations financières en faveur de l’Etat comorien sont réparties comme suit : 390 000 euros à charge de l’Union européenne et 210 000 euros venant des armateurs. Un nouvel accord devrait être signé incessamment.