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Comores : « La cherté du visa d’entrée, un blocage au développement du tourisme »
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Comores : « La cherté du visa d’entrée, un blocage au développement du tourisme »
L’Association comorienne de tourisme (ACT) dénonce le prix du visa pour entrer au pays. Elle juge que 60 euros pour un visiteur aux Comores est très cher. Les professionnels du tourisme s’inquiètent, surtout que « les pays voisins l’ont suspendu ».
L’ACT s’en prend au prix du visa d’entrée aux Comores qui constitue à leurs yeux une barrière qui freine et fait reculer le développement du tourisme dans les îles de la Lune. Hissane Guy, conseillère en communication au sein de cette association, rappelle la devise autorités -« le tourisme pour tous et tous pour le tourisme »- qu’elles ne respectent pas. « Le gouvernement comorien ne fait rien pour que le tourisme avance dans notre pays », renchérit Fahmy Thabit, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Grande Comore, lors d’une rencontre avec la presse le vendredi 8 avril.
« 60 euros, c''''est très cher », dénonce pour sa part Fatouma Nassor, la présidente de l’association comorienne de tourisme (ACT). Et à Fahamy Thabit d’expliquer que pour un couple avec un seul enfant, il faut payer 180 euros, ce qui représente « 3 à 4 nuitées à Madagascar ». Donc, il pense que sur cette base « un touriste préfère aller ailleurs où il ne paye pas de visa plutôt que de venir aux Comores ». L’association prend le cas de Madagascar où d’autres pays comme Maurice où, rappelle-t-elle, on a supprimé volontiers le visa d’entrer pour les périodes de moins d’un mois.
La directrice d’une agence de voyage regrette aussi qu’on parle toujours « de problème du tourisme aux Comores » au lieu de parler « du développent du tourisme », au cours de l’année 2011 qui a été baptisée « l’année du tourisme ». Son collègue, Fatoum Nassor demande, elle, « une solution rapidement ».
Elle soulève en outre une autre problématique qui est celle de certains villages qui soutirent de l’argent aux touristes à l’entrée de leur localité. « C’est regrettable », se désole-t-elle avant d’expliquer qu’il faut que les habitants de ces villages s’organisent en vendant leur produit. « Ils gagneront sûrement beaucoup plus que ce qu’ils prennent actuellement pour chaque touriste », estime-t-elle. Il est certain que de telles pratiques n''engagent guère le touriste à s''éterniser dans le village.
(Source : Malango Actualité)
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