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Commission anti-corruption : l’ancienne Senior Investigator Sheela Sooben conteste son licenciement

8 mai 2012, 00:00

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Commission anti-corruption : l’ancienne Senior Investigator Sheela Sooben conteste son licenciement

Une employée qui avait intenté un procès en Cour suprême à l’Iindependent Commission Against Corruption pour passe-droit et favoritisme concernant l’exercice de promotion pour le poste de Senior Investigator a été remerciée. Le comité disciplinaire qui devait statuer sur son sort, n’a pas souhaité attendre le procès.

Licenciée de la Commission anti-corruption, Sheela Sooben ne reste pas les bras croisés. Elle a juré un nouvel affidavit ce lundi 7 mai 2012, en Cour Suprême pour amender sa plainte initiale, sur sa suspension découlant des dénonciations formulées contre son employeur. Elle évoque dans le présent document le non-respect des institutions, étant donné qu’il y a une affaire en Cour. Mais l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) a décidé néanmoins de la licencier.

Sheela Naidoo Sooben a été renvoyée le 6 avril dernier. Ce renvoi intervient alors que la Cour suprême ne s’est pas encore prononcée sur sa suspension. Elle avait justement saisi la plus haute instance du pays, pour contester la nomination de quatre Senior Investigators. Elle avait fait état de passe-droit et de favoritisme dans cet exercice de sélection et de promotion.

Le chef juge Bernard Sik Yuen, lors de la séance des motions urgentes, ce lundi 7 mai, a examiné les nouveaux amendements apportés au dossier initial. Il devrait se prononcer la semaine prochaine sur les éléments versés au dossier.

Sheela Naidoo Sooben avait d’abord déposé une plainte en Cour suprême, se disant victime de harcèlement de la part de la direction de l’ICAC. Face à une menace de licenciement, elle dit n’avoir d’autre recours que de saisir la Cour suprême pour une demande de révision judiciaire. Suspendue de ses fonctions à cette époque, l’ancienne Senior Investigator avait estimé que des nominations n’avaient suivi les règles concernant les Politically Exposed Persons.

La Commission anti-corruption a riposté aux allégations portées sur l’importance des connexions politiques. Hurry Krishna Boodun, secrétaire suppléant de l’ICAC, avance que la Senior Investigator aurait pu ne pas être recrutée, car son oncle était président de l’Operations Review Committee en 2003. Un fait que cette dernière indique, elle-même, dans son affidavit.