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Collège Cosmopolitan: une révolte couve du côté du personnel

28 mars 2014, 18:28

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Collège Cosmopolitan: une révolte couve du côté du personnel

Le personnel du collège Cosmopolitan, situé à Plaine-des-Papayes, n’en peut plus. Certains membres soutiennent que la situation qui prévaut au sein de l’institution scolaire est cauchemardesque. Ils évoquent des problèmes d’infrastructures et de manque de salles de classe, mais se plaignent surtout de la conduite du Manager de l’établissement, Dayachand Napal.

 

Ils accusent ce dernier de les harceler moralement, de prendre des décisions discutables, de ne pas les écouter et de ne faire aucun cas de leurs plaintes. Sollicité, celui-ci affirme ne pas être au courant de ces doléances. «Si jamais il y a un problème, ceci est communiqué à la rectrice ou à son assistant. Et à leur tour, ils me tiennent au courant. Mais là, je ne suis pas au courant», maintient-il.

 

Les employés se plaignent également d’être privés de congés et de n’avoir droit qu’à des Sick Leaves. «A moins d’être en bons termes avec le Manager, nous ne percevons pas de congés pour des célébrations de mariage ou pour passer des examens, par exemple. Plusieurs enseignants sont dans l’incapacité de suivre leur maîtrise ou des cours de PGCE», déplorent-ils. 

 

Traitement de faveur

 

Autre grief : le traitement préférentiel qui serait réservé à la fille du Manager. Elle a été nommée au poste de rectrice «alors qu’elle n’a aucune expérience dans le domaine de l’éducation», affirment-ils. Les membres du personnel du Cosmopolitan déclarent aussi être «obligés» d’acheter les livres de celle-ci quand elle en publie. Ils comptent écrire à la commission anticorruption à ce sujet.

 

Dayanand Napal répond que sa fille ne bénéficie d’aucun traitement de faveur. Il déclare que cette dernière est qualifiée, et qu’elle compte une douzaine d’années d’expérience dans l’éducation secondaire en Angleterre.

 

Au sein du collège, on décrie aussi l’infrastructure qui laisserait à désirer. Des fils électriques traîneraient ici et là, et des vitres brisées n’auraient pas été réparées. «Sans compter les ventilateurs de la marque Pacific qui sont toujours en service, alors que tel ne devrait pas être le cas», ajoutent les mécontents.

 

Le personnel se dit aussi inquiet par rapport à «la drogue qui circule librement dans les deux départements». Enfin, les combinaisons de sujets proposées aux élèves ne seraient pas satisfaisantes. «Les élèves sont pénalisés. Certains n’ont pas de classe pour suivre certains cours. Des fois, on leur fait la classe sous un arbre dans le jardin», soutiennent certains.