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Coût de la vie : Rien ne semble pouvoir arrêter l''inflation qui a atteint 7,2% en mars 2011

7 avril 2011, 00:00

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Coût de la vie : Rien ne semble pouvoir arrêter l''inflation qui a atteint 7,2% en mars 2011

L’inflation persiste. Le taux d’une année à l’autre (Year on year) s’élevait à 7.2% à la fin du mois de mars 2011.  Le taux d''''inflation d''une année à l''autre (year on year) est passé à 7,2% a la fin de mars 2011. Il etait de 6,8% en février, 6,4% en janvier et 6,1% en décembre 2010. La dernière fois que l''inflation avait atteint ces niveaux, c''était en novembre 2008 quand il était à 8,3%.

L''inflation semble irrémédiablement en hausse et c''est à se demander si la hausse récente du taux directeur de 50 points de base y changera quelque chose.

Presque tous les responsables du secteur prive s''accordent à dire pourtant que l''inflation est principalement importée et que la hausse du taux d''intérêt localement ne changera pas grand chose.  Tout au plus, la hausse des taux freinera la croissance qui est déjà sous la marque historique de 5% depuis de nombreuses années.

La récente baisse du prix du carburant par deux roupies ne devrait pas freiner l''inflation non plus compte tenu du poids de l’essence dans le calcul de l''inflation. A 7,2%, en tout cas, on se rapproche bien vite de la prévision de Rundheersing Bheenick, le gouverneur de la Banque de Maurice. Il avait prévu un taux de 7,8% en juin.

Dans son dernier communiqué suite à la hausse du Repo rate, le Monetary Policy Committee prévoyait un taux de 7 à 7,8% d''ici décembre dans un "do nothing scenario".

Il semble que cette barre sera aussi franchie malgré la hausse du Repo rate et une prochaine hausse à venir si on lit bien le communiqué du 29 mars du MPC quand il parle de la nécessité de "normaliser" le Repo rate. C''est-à-dire le remettre à 5,75" au moins.

En tout cas, avec la hausse des taux et la hausse de l''inflation, les operateurs économiques sont pris dans un étau. Le prix Nobel d''économie, Joseph Stitglitz avait suggéré des restrictions macroéconomiques plutôt qu''une hausse de taux généralisée.