Publicité

CIEL Textile tisse sa toile sur les marchés émergents

6 novembre 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

CIEL Textile tisse sa toile sur les marchés émergents

La section tissage (woven cluster) du groupe CIEL Textile se positionne sur les marchés émergents. «Depuis trois ans, la Chine commence à devenir cher», explique Eric Dorchies, Chief Executive Officer (CEO) de ce cluster et directeur exécutif d’Aquarelle Clothing Ltd.

Les clients sont à la recherche d’une alternative et «en étant présents à Maurice, à Madagascar, en Inde et au Bangladesh, nous sommes bien placés pour bénéficier de ce transfert géographique», assure le CEO.

La section tissage comprend différentes unités : Aquarelle Clothing Ltd pour les chemises casual, New Island Clothing et Laguna Clothing en Asie pour les chemises de ville, Pastel Blue pour les blouses et Consolidated Fabrics Ltd pour la production de tissus. Ce woven cluster englobe les activités de conception, de tissage, de teinturerie et de confection de vêtements divers.

Pour l’année financière se terminant au 30 juin 2012, la section tissage «a réalisé pratiquement 50 % de son chiffre d’affaires en Inde et au Bangladesh, contre 0 % il y a six ans», indique Eric Dorchies. «En s’installant dans ces régions, on se met sur le chemin des clients», poursuit-il.

Afin de diminuer leurs frais généraux, les clients européens et américains recherchent d’autres fournisseurs en Asie. Et, le CEO fait valoir qu’ils ne pensent pas à Maurice ou Madagascar, mais plutôt à l’Inde, au Vietnam, au Bangladesh. D’où, ajoute Eric Dorchies, la nécessité pour le woven cluster de CIEL Textile d’être en Asie. «Etre présents en Asie renforce notre positionnement à Maurice et à Madagascar», souligne-t-il.

La section tissage de CIEL Textile  a une possibilité de croissance assez importante, d’autant qu’elle positionne aussi sur d’autres marchés émergents, dont l’Afrique du Sud. Le cluster exporte vers ce pays depuis cinq ans et ses clients sud-africains ont des stratégies agressives d’investissement sur le continent noir.

«Cela devrait nous permettre de bénéficier de ces marchés», estime Eric Dorchies. Il affirme aussi vouloir améliorer leur positionnement sur le marché domestique indien, qui représente actuellement 20 % des opérations dans la Grande Péninsule. «Et, dans les deux ou trois ans qui viennent, nous voulons être sur le marché chinois pour accompagner nos clients européens qui se développent là-bas», conclut-il.