Les autorités réunionnaises ont donné  l’alerte pour un renforcement immédiat de la surveillance épidémiologique.

Selon la Cellule de l’Institut de Veille Sanitaire – InVS -  en Région (Cire), au 1er septembre 2010, 148 cas autochtones de chikungunya ont été identifiés à La Réunion, dont 110 confirmés et 38 probables. Depuis fin mars 2010, le nombre de cas confirmé a augmenté avant une légère stabilisation en fin mai et une baisse en fin juin (entre 2 et 3 cas confirmés par semaine).

Cependant, malgré une baisse du nombre de cas, l’hiver austral (juillet-août), est   une période propice pour la transmission et 2 nouveaux cas récents survenus à la mi-août ont été identifiés dans la commune de Saint-Paul, et plus principalement à Plateau Caillou considéré comme le foyer principal de transmission virale. Les quelques cas sporadiques identifiés en dehors de cette commune n’ont pas donné lieu à d’autres foyers épidémiques.

Le virus du chikungunya continue de se poursuivre et des cas suspects continuent d’être signalés dans l’Ouest de l’île.  Par ailleurs, l’arrivée de l’été austral et de conditions de température et de pluviométrie favorables au développement des moustiques risquent d’aggraver la situation dans les mois à venir.

Ainsi, les autorités réunionnaises devront exhorter la population à adopter des comportements individuels visant à se protéger des piqûres de moustique et de contribuer à la destruction des gîtes larvaires. Ces conseils sont particulièrement importants pour les couches vulnérables (femmes enceintes, notamment en fin de grossesse, nourrissons, personnes âgées, personnes atteintes de maladie chronique ou immunodéprimées, personnes atteintes du chikungunya durant la semaine qui suit l’apparition des symptômes)

Source : APOI