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Chavez et Ahmadinejad affichent un front uni à Téhéran

21 octobre 2010, 00:00

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Chavez et Ahmadinejad affichent un front uni à Téhéran

Le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mercredi à son homologue vénézuélien Hugo Chavez qu’ils auraient raison de leurs adversaires communs, lançant ainsi une nouvelle salve contre des pays occidentaux dont il affirme l’échec des tentatives pour isoler l’Iran.

A l’issue d’une visite de deux jours à Téhéran, Chavez a condamné les menaces militaires portées contre l’Iran, que les Etats-Unis et Israël n’excluent pas d’attaquer pour l’empêcher d’acquérir l’arme nucléaire.

La visite de l’allié latino-américain de Téhéran intervient une semaine après le voyage d’Ahmadinejad au Liban, où l’a fêté le mouvement chiite du Hezbollah. Ces deux démarches diplomatiques visent en partie à montrer à Washington que l’Iran compte encore dans le monde des amis prêts à contester les intérêts américains.

«Je dois profiter de l’occasion pour condamner ces menaces militaires dirigées contre l’Iran», a dit Chavez lors d’une conférence de presse où chacun des deux hommes appelait l’autre "frère".

«Nous savons qu’ils ne réussiront jamais à restreindre en quoi que ce soit la révolution islamique (...) Nous nous tiendrons toujours côte à côte, non seulement nous résisterons mais nous serons victorieux côte à côte», a-t-il ajouté.

Chavez a dit avoir signé plusieurs nouveaux accords destinés à stimuler la coopération bilatérale dans le domaine industriel.

De son côté, Ahmadinejad a affirmé que l’Iran et le Venezuela s’inscrivaient dans un front révolutionnaire d’Amérique latine "qui s’étend jusqu’en Asie orientale".

«Si autrefois mon frère M. Chavez et moi, ainsi que d’autres personnes, étions seuls dans le monde, aujourd’hui une longue file de responsables révolutionnaires sont debout ensemble», a-t-il dit.

«Les ennemis de nos peuples partiront un jour. C’est la promesse de Dieu, et la promesse de Dieu sera tenue», a ajouté Ahmadinejad dont les propos seront sans doute interprétés en Israël comme une nouvelle menace de celui qui a souvent affirmé que l’Etat juif disparaîtrait.

(Source :Reuters)