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Chagos: La création d’une ferme marine au centre de controverses
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Chagos: La création d’une ferme marine au centre de controverses
Une réserve marine comparable à la Grande Barrière de Corail pourrait voir le jour dans les eaux des Chagos. Les Chagossiens sont contre ce projet, même s’il pourrait être un moyen pour eux de retrouver leurs îles.
C’est un article de Frank Pope publié dans le Times du 23 janvier 2009 qui mentionne Le projet de la création d’une réserve marine dans les eaux de l’archipel Chagos. Plusieurs groupes d’écologistes ont exprimé leur intérêt pour ce projet. Regroupés au sein du Chagos Environment Network (CEN), ils comptent présenter un premier plan de ce projet à la Royal Society de Londres vers la mi-mars.
L’article qui crée une polémique. Selon l’auteur «les descendants des Chagossiens hésiteraient à retourner sur l’archipel». Mais ces déclarations ne sont pas du goût des Chagossiens qui luttent toujours pour obtenir leur retour dans l’archipel. Ces derniers ont fait parvenir un communiqué au Foreign Commonwealth Office (FCO) pour exprimer leur désaccord.
S’il ne fait pas mention du retour des Chagossiens, Frank Pope explique que la réserve marine devra être administrée par la Grande Bretagne afin de sauvegarder toutes ces richesses.
Mais, Simon Hughes, secrétaire du Chagos Conservation Trust (CCT), joint au téléphone par lexpress.mu déclare «cette réserve marine sera bénéfique à tout le monde même pour les Chagossiens.» Répondant à la question du relogement de tous les Chagossiens dans l’archipel, Simon Hughes explique qu’il n’est pas en mesure d’y répondre. Cependant, il soutient que «les Chagossiens trouveront du travail sur l’île si ce projet se concrétise.»
Olivier Bancoult, le leader du Groupe Réfugiés Chagos (GRC) est, pour sa part, catégorique. «Nous sommes contre la création d’une ferme marine sur notre archipel. Ils prennent des décisions sans nous consulter et ils veulent qu’on soit d’accord», explique-t-il.
Olivier Bancoult estime que les Chagossiens ne veulent plus se laisser berner. «Nous ne changerons pas d’avis tant qu’on ne sera pas assis à la table de négociation», ajoute-t-il. Affaire à suivre…
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