C’est ce qu’a affirmé Xavier Luc Duval, responsable de ce dossier, lors d’une conférence de presse en ce jeudi 24 septembre.

«Nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’un sabotage de la part de l’équipage qui peut-être n’a pas été payé. C’est l’enquête policière qui déterminera s’il y a eu mal donne», soutient le ministre du Tourisme, des Loisirs et des Communications extérieures.

Entre-temps, il est surtout question de remettre à flots le bateau et ainsi d’éviter que les 320 tonnes de carburant ne se répandent dans les eaux mauriciennes. Trois fuites ont été identifiées dans la coque. Fuites par lesquelles l’eau a envahi la salle des machines.

La compagnie Taylor Smith, responsable des réparations, espère pouvoir commencer le pompage de l’eau qui a inondé la partie arrière du bateau. Suivra ensuite la récupération du carburant et de la cargaison de riz dont la valeur tournerait, selon le ministre, autour de Rs 180 millions. Ce n’est qu’après qu’une décision sera prise quant à l’avenir du Cemrem.

D’autre part, les travaux de renflouage du navire, qui ont débuté hier après-midi, coûteront environ Rs 4 millions à l’Etat mauricien qui compte récupérer cet argent à travers la saisie d’une partie de la cargaison du navire.