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Caution de Rs 225 000 à Harel Philippe pour possession d’armes et de revolvers

8 novembre 2012, 00:00

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Caution de Rs 225 000 à Harel Philippe pour possession d’armes et de revolvers

Le directeur de la firme de sécurité Bodyguard Ltd a été libéré sous caution ce jeudi 8 novembre 2012. Il est accusé par l’Adsu de possession illégale de trois revolvers et de 90 balles.

Il aura passé deux semaines en détention préventive. Le « bouncer » Harel Philippe a été libéré par la cour de Mapou ce jeudi 8 novembre 2012 après s’être acquitté d’une caution de Rs 225 000 pour possession illégale de trois armes à feu et de balles. Il a également dû signer une reconnaissance de dette de Rs 500 000 et fournir une garantie équivalente à Rs 175 000 sur son terrain.

A la tête d’un groupe d’agents de sécurité réunis au sein de la firme Bodyguard Ltd, Harel Philippe avait été interpellé par la brigade antidrogue du Nord le jeudi 25 octobre dernier. L’équipe de l’inspecteur Seebaluck avait obtenu des renseignements à l’effet qu’il cachait des armes et des munitions chez lui.

Une fouille dans un terrain vague attenant à son domicile, à Grand-Baie, et où il remisait ses vieux véhicules, a permis de découvrir trois revolvers de la marque Astra et 90 balles de différents calibres. Le tout était réuni dans une caisse en fer. Harel Philippe a nié les faits et a retenu les services des avocats Siddhartha Hawoldar, Sanjeev Teeluckdharry et Germain Wong pour sa défense.

Ancien policier, le « bouncer » est connu pour ses démêlés dans nombre d’affaires. Parmi, il avait été inquiété par l’équipe d’Hurrydeo Raddhoa dans la nuit du vendredi au samedi 20 mai pour avoir supposément tiré un coup de feu en l’air à la discothèque Little Buddha, à Grand-Baie, quand elle a voulu y avoir accès.

Mais cette version a été contestée car nul n’a pu expliquer que ce faisait les agents de la CID de Curepipe dans cet établissement. Le pire est qu’ils se sont enfuis à bord d’un fourgon banalisé peu après les faits allégués.

Harel Philippe est aussi connu pour avoir été partenaire en affaire avec les frères Diop et Yannick Bhoyroo, deux chefs du Gang des Jumeaux. Ils avaient monté la firme Bodyguard Ltd ensemble mais leurs gros bras se sont plutôt fait connaître pour avoir tabassé des employés d’un hôtel du Sud-ouest lors de leur fête de fin d’année à la discothèque Enigma, à Quatre-Bornes, et des membres du public à la maison de jeux Senator, à Port-Louis, en 2008