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Camions interdits d’autoroute: Le secteur privé attend une réponse du gouvernement

19 septembre 2009, 00:00

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Camions interdits d’autoroute: Le secteur privé attend une réponse du gouvernement

La décision du gouvernement d’interdire, à des heures spécifiques, les camions sur l’autoroute et la route principale de St-Jean à Port-Louis inquiète le secteur privé.

Celui-ci a écrit au gouvernement et attend une réponse. Pour les opérateurs économiques, la décision du gouvernement équivaut à mettre l’économie du pays en sommeil pendant trois heures, soit de 6h30 à 9h30.

L’on déclare comprendre le souci des autorités en faveur de la sécurité routière, mais on estime que «c’est exagéré», déclare un responsable du secteur privé.

La question était, en tout cas, sur toutes les lèvres, hier 18 septembre, dans les cercles économiques. Tout en disant comprendre les motivations du gouvernement après l’accident qui a coûté la vie à quatre personnes sur l’autoroute à Montebello, on regrette qu’il n’y ait pas eu une réponse plus ciblée et plus réfléchie, au lieu d’adopter une «blanket policy» qui affecte tout le monde.

Le directeur de la Chambre de Commerce et de l’Industrie, Mahmood Cheeroo, abonde dans le même sens et souhaite des «solutions plus souples». Il estime que des aménagements sont possibles concernant le tonnage des poids lourds et les heures d’interdiction.

La CCI a réuni ses membres, commerçants et industriels, pour évoquer le problème qui, disent-ils, a des conséquences plus grandes qu’une simple interdiction à certaines heures.

La CCI estime également qu’il ne faut pas confondre des problèmes de sécurité routière avec des problèmes de congestion routière. Pour beaucoup, en effet, l’interdiction des camions aux heures de pointe devrait leur permettre de rouler mieux. La CCI a aussi écrit aux autorités et attend une réaction du gouvernement.

A la Plantation House, on ne veut pas faire un cas particulier des camions de sucre car l’interdiction concerne tous les poids lourds, affectant l’ensemble de l’économie. On est visiblement dans ses petits souliers pour parler d’un problème dont le point de départ a impliqué un camion transportant du sucre. 

Le Syndicats des Sucres a envoyé une lettre aux autorités expliquant les conséquences et les problèmes que cause l’interdiction des camions par rapport aux délais d’exportation. Il attend une réponse.

La directrice de l’association des exportateurs, Mme Danièle Wong, est également très remontée contre la décision du gouvernement qui pénalisera toute la zone franche.