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Budget 2009: Le ministre des Finances répond aux critiques de ses détracteurs

3 juin 2009, 00:00

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Budget 2009: Le ministre des Finances répond aux critiques de ses détracteurs

Dans sa conclusion sur les débats budgétaires Rama Sithanen s’est attelé à répondre aux critiques formulées par les membres de l’opposition. Il en a aussi profité pour égratigner les syndicalistes.<BR>&nbsp<BR>«Je comprends les membres de l’opposition. C’est leur travail de critiquer. Je comprends aussi les syndicalistes. Mais si on exclut ces deux groupes de personnes, tout le reste de la population sait dans quelles conditions ce budget a été présenté et qu’il n’y a pas d’autre alternative». Ainsi commence l’intervention du ministre des Finances. Tout son discours a eu pour seul objectif de réfuter les propos de l’opposition. C’est surtout Paul Bérenger, Jayen Cuttaree, Alan Ganoo, Sam Lauthan et Pravind Jugnauth qui ont pris pour leur grade.<BR>&nbsp<BR>Paul Bérenger a été le premier à se retrouver sous les feux du Grand Argentier. «Le leader de l’opposition a qualifié ce budget de ‘bla, bla, bla’ et d’effet d’annonce. Je relève 125 effets d’annonce dans les cinq budgets présentés par le précédent gouvernement», lance-t-il en brandissant les cinq documents avant d’en énumérer quelques uns de ces effets d’annonce.<BR>&nbsp<BR>Il s’en prend ensuite au leader du MSM. «L’honorable Jugnauth dit qu’on n’a rien fait pour la population. Alors qu’il été vice-Premier ministre et ministre des Finances, il a procédé en trois occasion à la pose de la première pierre pour un marché à Rose-Belle qui faisait partie de sa circonscription. Mais il n’y a jamais rien eu. Dans deux semaines, nous allons l’inviter à l’inauguration d’un des plus beaux marchés de ce pays à Rose-Belle» ironise-t-il, avec un sourire moqueur à l’adresse du principal concerné.<BR>&nbsp<BR>Rama Sithanen poursuit son intervention en se disant attristé que les critiques sur la NRPT, l’impôt sur les intérêts, ainsi que la proposition d’une législation sur le CSR viennent du banc du MMM. «Je suis triste que le MMM qui s’est toujours proclamé le champion de la lutte contre la pauvreté critique des mesures visant seulement ceux qui peuvent payer. Nous avions deux choix. Augmenter la TVA pour toute la population ou taxer ceux qui ont des moyens. Je ferai toujours le deuxième choix», conclut le ministre des Finances.