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Boutiques hors taxes: Les deux cadres interpellés sont accusés de contrebande
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Boutiques hors taxes: Les deux cadres interpellés sont accusés de contrebande
Une accusation provisoire de possession de produits entrés en contrebande a été retenue contre les deux cadres de la Mauritius Duty Free Paradise Co Ltd (MDFP), arrêtés par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) en ce 20 août.
Le Warehouse manager, Sailesh Ramdhonee, et son collègue Gavin Govinden, responsable des achats, ont été arrêtés en ce 20 août après que des produits de luxe – whisky, champagne et parfums- ont été trouvé en leur possession.
Ils ont tous deux été remis en liberté conditionnelle cet après-midi, après avoir payé chacun, une caution Rs 10 000 et une reconnaissance de dettes de Rs 50 000.
Les autorités les accusent de s’être livrés à de la contrebande sur une importante quantité de produits de la MDFP. Gavin Govinden et Sailesh Ramdhonee ont été interrogés par l’ADSU dans la soirée du 18 août.
Toutefois, Gavin Govinden et Sailesh Ramdhonee ont déclaré que c’est le président du conseil d’administration de la MDFP, Joy Beeharry, qui leur a donné l’autorisation de prendre ces produits.
«Mon client a expliqué à la police, mercredi soir, qu’il a eu l’autorisation du président de la MDFP de prendre certains produits, ayant été spécifiquement commandés par la compagnie pour être donnés au personnel et aux partenaires à l’occasion des fêtes de fin d’année et autres évènements. Cela fait des années que la MDFP adopte cette pratique», déclare Me Michel Ahnee, l’avocat de Gavin Govinden.
«Ces produits n’étaient pas conservés dans l’entrepôt de douane du MDFP, comme ils l’auraient été s’il s’agissait de produits hors taxe. La compagnie avait déjà payé les frais de douane de produits qui sont donnés en cadeaux et les gardait dans ses bureaux. Certains de ces produits sont périssables. Auparavant, une partie a été détruite parce qu’elle avait expirée et ce sont les produits restants que la MDFP a décidé d’écouler. D’où l’autorisation accordée aux directeurs de se les partager entre eux», poursuit-il.
Il souligne que Gavin Govinden s’est expliqué à la police, par rapport aux produits retrouvés chez lui. En tant que responsable des achats, il se rend souvent à l’étranger, chez des fournisseurs ou, à des salons internationaux. Il revient au pays, selon l’avocat, avec des produits qui lui sont offerts, comme échantillons.
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