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Bois de rose : contact téléphonique confirmé entre un ancien ministre et un trafiquant

16 novembre 2012, 00:00

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Bois de rose : contact téléphonique confirmé entre un ancien ministre et un trafiquant

En réponse à la troisième PNQ de Paul Bérenger sur le trafic de bois de rose, Navin Ramgoolam a révélé qu’un échange téléphonique a eu lieu entre un ancien ministre et un contact Mauricien à Madagascar.
 
«Un appel téléphonique a été échangé entre un ancien ministre et un Mauricien à Madagascar, le 27 mai 2011.» C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre, Navin Ramgoolam, au Parlement, ce vendredi 16 novembre 2012.

Navin Ramgoolam a expliqué que ces informations ont été fournies par les services de police et le bureau anti-corruption malgache, le BIANCO. Il a également affirmé que 11 suspects malgaches ont été arrêtés par les autorités de la Grande île dans le cadre de l''''enquête sur ce trafic.

Dans sa réponse au leader de l’opposition, le Premier ministre à aussi fait ressortir que Maurice avait demandé une assistance à la Banque mondiale pour un audit financier des trafiquants de ce bois précieux. Et, pour accélérer le processus, le gouvernement a également retenu les services d’une firme privée spécialisée dans le Forensic Auditing.

Ces experts se sont rendus à Hong Kong et en Chine afin de remonter à la source du trafic. Navin Ramgoolam a précisé que c’est hier, le 15 novembre, que la Banque mondiale a confirmé son aide sur ce dossier.

A une question du député mauve Aadil Ameer Meea sur la firme choisie par l’Etat pour effectuer le Forensic Auditing, le Premier ministre a refusé de preciser le nom de celle-ci. Devant l’insistance du député, il devait toutefois lâcher : «I can assure you that this is the top  firm in the world.»

Interrogé par Paul Bérenger sur les documents qu’il devait déposer au Parlement, Navin Ramgoolam a souligné que l’enquête sur ce trafic est toujours en cours. Et qu’il ne révélera aucun nom tant que ce sera toujours le cas.

Par ailleurs, une ambiance électrique régnait au sein de l''hémicycle durant cette tranche des travaux parlementaires. Le Speaker, Razack Peeroo, est intervenu plusieurs fois pour réclamer le silence.