Publicité

BOI : mandat d’arrêt international pour le couple Tokuard en cas de non retour à Maurice

6 juillet 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

BOI : mandat d’arrêt international pour le couple Tokuard en cas de non retour à Maurice

Les deux ressortissants français, arrêtés dans le sillage de l’enquête sur l’octroi de permis de résidence, pourraient ne pas retourner à Maurice. Leur avocat, Me Samad Goolamally, fait état des craintes de ses clients pour leur sécurité.

Le couple Tokuard, arrêté dans le cadre de l’enquête sur les permis délivrés sur la base des documents falsifiés par la Board Of Investment (BOI), pourrait ne pas être présent au pays le 10 juillet. Dans ce cas, la Central Criminal Investigation Department (CCID) émettra un mandat d’arrêt international pour les localiser. En effet, ils sont attendus dans les locaux de la CCID pour la suite de leur déposition. Et le 11 juillet, le couple devra comparaître en cour de Port-Louis dans cette affaire de permis délivré contre paiement.

La CCID attend la date butoir du 10 juillet prochain pour décider de la marche à suivre avant d’émettre ce fameux mandat d’arrêt. Me Samad Goolamally avocat du couple Tokuard, a transmis un courriel à la police dans lequel les ressortissants français font état des craintes pour leur sécurité.

Selon l’avocat du couple Tokuard, l’état de santé de la femme ne permet pas leur déplacement immédiat. Ils se trouvent actuellement à La Réunion pour des traitements, avant de préciser qu’ils vont collaborer avec la police.

Dans cette affaire, « l’administrative officer » du BOI, Avinash Roy, a été arrêté le 29 juin dernier et libéré ce mercredi 4 juillet contre une caution. Ce cadre de l’organisme de promotion pour les investisseurs étrangers, a d’ores et déjà, été identifié par le Passeport and Immigration Office (PIO) comme étant celui qui a traité le dossier Tokuard. Appréhendé le mardi 19 juin 2012, le couple français a indiqué avoir déboursé Rs 100 000 pour chacun des permis qu’ils ont réclamé auprès du BOI, à la demande d’un employé du BOI.

Selon les Français, l’argent a été remis à l’extérieur des bureaux de l’organisme, situé en face de la Cathédrale Saint-Louis, à Port-Louis. Or, les images de vidéosurveillance de l’organisme remises à la police depuis l’ouverture de l’enquête, il y a trois semaines, n’ont été d’aucune aide aux enquêteurs.